Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Des leaders du Parti Socialiste norvégien (dont le ministre de Affaires étrangères) demandent une modification de la loi électorale après que des candidats "issus de l'immigration" ont obtenu onze des vingt sièges au conseil municipal à Oslo.
"Nous avons trois élus somaliens, ce qui est bien plus que ce à quoi on pourrait s'attendre", déclare un certain Rune Gerhardsen qui ajoute ne pas mettre en cause les nouveaux conseillers eux-mêmes mais rechercher un meilleur équilibre (parité?) dans la représentation.
"Les groupes ethniques ont démontré leur capacité à mobiliser leurs électeurs"
Un de ses collègues, Abid Raja, proteste et juge cette déclaration "indigne de lui".
Un certain Abdullah Alsabeehg (dont la famille est "réfugiée" du Bahrein), dément que son succès électoral soit dû à sa campagne qui aurait ciblé des électeurs de même origine ethnique que lui. "Au contraire", dit-il, sa campagne a été dirigée vers des électeurs d'origine ethnique diverse. C'est un tort de faire une distinction entre des politiciens appartenant à une minorité et les "autres" politiciens". (Je présume que par "autres", il désigne les Norvégiens).
Etc etc
Moi, ça me fait rigoler. Mais peut-être pas. Mais peut-être quand même.
Pas vous?
Source (en Anglais)
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