Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
On m'a annoncé ce matin (France-Inter ou France-Culture, je ne sais pas: je zappe) que certains élus locaux dans les endroits proches des centrales ont exprimé leur inquiétude à propos des mesures à mettre en oeuvre et des moyens dont ils disposeront en cas d'accident nucléaire ou d'attentat terroriste. Il semblerait que, de ce point de vue, on soit dans le flou (je suis gentil).
La doctrine française faisant de la sécurité en amont "sa priorité absolue", postule que la survenue d'un événement de ce type se situe à la limite de l'impossible (car, bien sûr, "le risque zéro n'existe pas").
Il n'empêche qu'on s'interroge, que l'on se demande qui fait quoi, qui évacue-t-on, où et comment, qui soigne, qui recueille, qui transporte, qui héberge, qui nourrit et qui décontamine etc etc.
Le tout compte tenu du fait que les autorités locales risquent de figurer elles aussi parmi les victimes potentielles.
Mais la conclusion du sujet est rassurante: on nous demande de garder à l'esprit qu'avant tout "chacun est l'acteur de sa propre sécurité".