Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Ils habitaient dans leurs maisons, conduisaient leurs voitures sur leurs routes, regardaient leur télé, allaient au boulot, conduisaient leurs enfants à l'école et menaient une vie normale, en somme; mais leur économie était en berne.
Pauvres Japonais!
Heureusement est arrivé un tremblement de terre et un tsunami qui ont détruit des villes, ravagé des champs, bousillé une centrale nucléaire en répandant de la vapeur radioactive dans leur atmosphère (et bientôt dans la nôtre) et tué des dizaines de milliers d'entre eux.
Heureusement?
Vous avez bien lu. Heu-reu-se-ment. C'est ce qu'un économiste vient de m'expliquer.
Ces catastrophes en chaîne, dit-il, vont exiger un énorme effort de reconstruction, donner un coup de fouet à l'économie, réduire le chômage, faire tourner la machine à plein régime. En d'autres termes la sacro-sainte croissance va repartir à la hausse.
La prospérité par la ruine. C'est pas beau, ça?
Avec ce genre de raisonnement, on se demande pourquoi les mémés assurées sur la vie, qui ne rapportent rien mais qui coûtent (je ne vous dis pas le prix des biscottes!) vivent jusqu'à leur mort malgré l'affection de leurs proches et les théories des économistes.