Mieux que les appels au cessez-le-feu de l'ONU, de l'Union Européenne et de tous ceux qui veulent montrer qu'ils sont des personnages importants, c'est la prise de fonctions de Barak Obama, le 20 janvier prochain, qui risque de marquer la fin des combats à Gaza au motif qu'il ne faut pas gâcher la cérémonie d'investiture de celui en lequel le monde (monde naïf!) met ses derniers espoirs. C'est du moins ce que nous affirment les analystes.
Si cette prédiction se réalise, preuve de l'importance de l'événement qui ne peut admettre qu'on guerroie le même jour, il ne reste plus, pour prolonger cette trêve indéfiniment, qu'à multiplier les cérémonies en l'honneur du nouveau président.
Célébrons donc avec faste son anniversaire, celui de son mariage, ceux de ses enfants et de sa première dame. Et même celui du chien qu'il va bientôt adopter. Célébrons sa fête. Euh ... Il n'y a pas de saint Barak? Pas de problème: le pape va nous arranger ça.
Et allez donc!
Une cérémonie par jour! Une gigantesque réjouissance mondiale. Et une paix éternelle. Champagne!
On peut rêver, non?