Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Tous les ans, on demande aux Français ce qu'ils pensent des journalistes. Disent-ils la vérité? Sont-ils indépendants du pouvoir politique? Des grandes entreprises et des lobbies? Sont-ils honnêtes?
La réponse à ce genre de question est majoritairement "Non".
Vous parlez d'une surprise!
Pourtant, il est rare que les journalistes fayottent avec les politiques, qu'ils acceptent des cadeaux des entreprises, couchent avec les attachées de presse, qu'ils disent du bien de parfaites crapules (mais en col blanc), qu'ils fassent des fautes de français en parlant et d'orthographe en écrivant, qu'ils cachent des vérités ("on le savait depuis longtemps mais on a préféré ne pas en parler"), qu'ils s'extasient sur des événements "historiques", des films "cultes", des personnages "mythiques", des albums "de légende", qu'ils nous informent sur des nouveaux produits "géniaux" ou simplement "révolutionnaires". En résumé, il est très rare qu'ils se moquent du monde. Et ne rigolez pas! Les journalistes, c'est sacré.
C'est pourquoi, afin de comprendre cette méfiance des Français vis-à-vis de la presse, sur France-Inter ce matin, on a abordé le problème.
Qui "on"? Des journalistes, bien sûr!