On me parle ce matin à la radio de la rentabilité des hôpitaux publics. "Encore!", me dis-je. "On n'a donc pas encore trouvé la solution!"
"Bon Dieu, mais c'est bien sûr", me réponds-je. "C'est parce qu'on n'a pas pris le problème par le bon bout".
Car voyez vous, si on réfléchit un peu, ce ne sont pas les hôpitaux qui ne sont pas rentables, mais les malades qu'on y soigne. C'est donc sur eux qu'il faudrait faire porter l'effort.
Je suggère donc respectueusement à nos excellences de faire établir dans les plus brefs délais la liste des maladies génératrices de bénéfices afin que les bons citoyens puissent choisir celle qui leur permettra de recevoir le meilleur accueil de la part des gestionnaires de notre système de santé, tout en évitant les effets indésirables générés par le sentiment de culpabilité qu'éprouvent ceux qui creusent le trou de la sécu.
Voilà. Il suffisait de me demander. Ne me remerciez pas, c'est tout naturel.