Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Les pirates somaliens détiennent un super-tanker saoudien. Les souverains saoudiens règnent sur les lieux saints ce qui, vous le comprenez aisément, confère une bonne dose de sainteté au navire et à son chargement d'hydrocarbures (comme l'eau de Lourdes pour les cathos). Bon, vous avez certainement suivi jusque là.
Les milices islamistes somaliennes (les "shebab") qui font sur terre ce que les pirates font sur l'eau, demandent aux pirates de relâcher le navire qu'ils détiennent (à la fois crime de lèse-majesté et sacrilège!).
Les pirates leur répondent "Des clous" (là je traduis). "Désolés pour la fraternité des musulmans, mais là, c'est du bizness et d'ailleurs, si vous ne saisissez pas la nuance venez-y voir un peu si t'es un homme". Petit rappel théologique: parmi les navires capturés par les pirates, il y a un cargo ukrainien renferment trente-trois chars.
Réponse des "shebab modérés": "Bon d'accord, mais on partage."
Je résume la dépêche de l'AFP qui enrobe un peu trop la chose. Alors, qu'est-ce qu'on dit? Merci qui?
Merci, le Huron!