Fillon a réuni ses ministres pour constater l'étendue des dégâts: malgré les proclamations "raisonnablement pessimistes" de Christine Lagarde, ça ne va pas fort.
La récession est là, le PIB se racornit, le pouvoir d'achat se momifie, le chômage reprend du poil de la bête, l'immobilier s'écroule, le déficit devient obèse.
C'est pareil en Espagne où Zapatero essaie de consoler ses concitoyens sur l'air de: nous ne sommes pas plus mal lotis que les autres Européens.
En Allemagne, on admet que la récession, si elle n'est pas encore installée, est en train de s'essuyer les pieds sur le paillasson.
C'est pour ça que les JeuzO et une bonne guerre dans le Caucase nous détournent pour un temps des tristes réalité.
Merci la Chine! Son Tibet et son "nid d'oiseau"!
Merci la Géorgie! Son président inconscient et ses amis américains!
Merci la Russie! Sa riposte "disproportionnée"!
Espérons que Dieu ne nous abandonnera pas!
Et si Dieu n'existe pas?
Alors, il ne nous reste plus que la prière.