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Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.

Dépourvus quand la crise fut venue

Réunion à Berne. On va y parler de choses importantes car le monde ne va pas bien. La pénurie alimentaire menace.
On commence à l'admettre : l'agriculture mondiale ne va pas suffire à nourrir la planète.

La politique est en cause : Banque Mondiale, Onu, FMI, OMC sans parler des multinationales de l'énergie, de l'agro-alimentaire etc Tous ont leur part de responsabilité.

L'abandon des cultures vivrières, les subventions à l'exportation, l'illusion des bio-carburants, la raréfaction de la ressource en eau, l'augmentation de la demande en matières premières et en énergie et donc l'envolée des cours, l'élévation du niveau de vie dans les pays émergents, la soumission au dogme de la croissance et (disons-le puisque personne ne le dit) l'explosion démographique, font planer sur de nombreux pays la menace de la famine et de troubles politiques graves dont les "émeutes de la faim" ne sont que les prémisses.

Tout cela parce que -nous apprend France-Culture- "les instances internationales ont été prises au dépourvu" ...
contrairement aux spéculateurs, ajoute le journaliste ricaneur.

Et ce sont ces instances internationales prises au dépourvu qui, compte-tenu de l'efficacité dont elles ont fait preuve jusqu'à présent, vont résoudre le problème?

Au secours!

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D
Qui a dit en son temps : "Gouverner, c'est prévoir" ?
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