Ecoutez ça. Vous verrez que la Stasi a fait des émules chez nous.
Anna : "Si vous acceptez de livrer les noms de... par Europe1fr
Cette affaire est gravissime. De plusieurs points de vue.
- Il ne s'agit plus de se renseigner pour veiller à la sécurité intérieure de l'Etat (mission de la DCRI et non d'un simple commissariat de police) mais de ficher les opposants au pouvoir en place.
- Cet interrogatoire a été conduit dans un commissariat. Il apparaît que les fonctionnaires de police ont outrepassé leur rôle en cherchant à obtenir des renseignements qui n'étaient pas de leur ressort.
- Ils se sont livrés à un chantage scandaleux en abusant de ce qu'ils pensaient être la position de faiblesse de cette jeune fille pour la contraindre a devenir une informatrice délatrice.
- Il est invraisemblable qu'ils aient agi de leur propre initiative. D'où venaient les instructions? Jusqu'à quel niveau hiérarchique faut-il remonter pour découvrir qui les avaient données? A qui devaient-ils transmettre les informations obtenues?
- Elle prouve l'existence dans notre pays si "démocratique" d'une police politique utilisant les moyens des pires dictatures ("méthodes du KGB", a dit lui-même le fonctionnaire de police!)
Bien sûr, l'affaire sera étouffée. Quelques légères sanctions (c'est loin d'être sûr) et on n'en parlera plus.
Cela mériterait une interpellation à la Chambre mais, comme vous le savez, les députés sont "en vacances" pour cause d'élections municipales et de cumul des mandats.
(Information trouvée chez Corto. Je recopie le commentaire que j'ai posté chez lui)