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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 17:47
La retraite est un des fondements de notre société, entend-on dire. Et la France a de quoi être fière de son système de retraite. C'est la marque de la solidarité entre les générations entre les jeunes qui travaillent et les vieux qui leur ont laissé la place. La retraite, c'est comme la Sécurité Sociale, le principe est excellent, ... son application problématique quand elle n'est pas catastrophique.

Je parle de la retraite du régime général, la retraite par répartition. Je ne parle pas de la retraite par capitalisation sur laquelle il y aurait beaucoup à dire aussi. Je ne parle pas non plus des régimes particuliers ( SNCF, RATP, EDF, fonctionnaires, députés etc).

En fait, la retraite, c'est comme une escroquerie à la pyramide, du genre de celles qui ont fait la fortune et entraîné les ennuis de Ponzi et plus récemment de Madoff. Mais une escroquerie qui fonctionnerait: il y a toujours -en théorie- de nouveaux arrivants dont les cotisations paient les pensions de ceux qui prennent leur retraite.

En pratique, ce n'est pas aussi beau qu'en théorie (Bonjour Ponzi! Bonjour Madoff!). Les "nouveaux arrivants" sont de moins en moins nombreux par rapport aux "sortants" qui -les mauvais Français- s'obstinent à vivre plus longtemps que prévu. En plus, beaucoup d'actifs ne le sont qu'en fonction de leur âge. En réalité, ils sont au chômage total ou partiel; ce qui réduit le nombre de cotisants et le total des cotisations de ceux qui en paient.

Résultat: les caisses se vident plus vite qu'elles ne se remplissent. Il est donc urgent de trouver une solution.

Et c'est ici que ça devient "sociétal". Parce qu'il n'y a que trois solutions: a) reculer l'âge de la retraite, b) augmenter les cotisations ou c) réduire les pensions. On peut en privilégier une ou faire un mélange des trois, le résultat ne sera pas satisfaisant. Il se pourrait même qu'il soit profondément injuste. Et c'est notre société qui en sera bouleversée.

Réduire les pensions.
Il est admis que les retraités, du jour où ils quittent leur atelier ou leur bureau voient leur pouvoir d'achat diminuer brutalement. Curieusement, personne n'y trouve rien à redire. Chacun sait que les vieux ne mangent que des biscottes, qu'ils n'ont pas besoin d'un logement aussi grand que quand ils étaient plus jeunes, qu'avec Derrick à la télé, ils n'ont pas besoin de sortir et qu'à la retraite, ils peuvent user jusqu'à la corde leurs vieux habits (bien sûr, on ne tient pas compte des nombreux parents qui doivent encore entretenir leurs enfants). Réduire les pensions, cela signifierait que des gens aux moyens déjà réduits perdraient une partie supplémentaire de leur pouvoir d'achat. Mais on ne leur demanderait pas leur avis, aux vieux, contraints de rallier la cohorte des nouveaux pauvres.
C'est "sociétal" on vous dit!

Augmenter les cotisations
C'est une solution séduisante: on fait entrer autant d'argent qu'on a besoin d'en sortir. Mais là aussi, on touche au pouvoir d'achat. Celui des salariés en l'occurrence. Et les salariés, ils sont moins résignés que les vieux. Ils risquent de faire grève, de manifester et -horreur!- de mal voter. Et comme ils sont plus nombreux que les vieux, le choix est vite fait. Tu m'as compris, tu m'as! Si on augmente, ce ne sera qu'à la marge. Les nouveaux "nouveaux pauvres" seront moins nombreux.

Reculer l'âge de la retraite
Belle formule ou plutôt belle formulation. Elle repose sur un postulat: que les "actifs" sont au boulot jusqu'à l'âge limite (soixante-dix ans par exemple). Ce qui n'est pas vrai. En France, la majorité des plus de cinquante-huit ans ne travaille plus. Repousser l'âge légal de plus de dix ans revient à diminuer les pensions de ceux qui cessent leur activité avant le terme imposé dans de très fortes proportions. Cela revient aussi à diminuer les droits de ceux qui iront jusqu'au bout puisqu'ils percevront ces pensions moins longtemps. Et, avec le calcul des "meilleures années", à les réduire encore.
Petit rappel (source INSEE) : 12% des hommes meurent avant 60 ans. Je n'ai pas le pourcentage de ceux qui, ayant réussi à être sexagénaires, n'arrivent pas à être septuagénaires et qui donc ne percevront pas la retraite pour laquelle ils auront cotisé. Les obliger à travailler (si par extraordinaire il y avait du boulot à la fois pour eux et pour les jeunes) n'augmentera certainement pas leur espérance de vie.

Cette dernière solution est -technocratiquement parlant- la meilleure puisqu'elle présente l'avantage de cumuler tous les inconvénients: celui de réduire les pensions, d'augmenter les cotisations, de diminuer le nombre des ayant-droit en poussant vers la tombe un maximum de vieux avant qu'ils ne puisse prétendre à la retraite ou de les faire passer directement de leur bureau ou de leur établi au mouroir le plus proche.

C'est vachement sociétal, tout ça.
Il y aurait bien une autre solution, plus globale celle-là, qui serait de remettre à plat le système des rémunérations, salaires, avantages, privilèges pour le rendre plus équitable en y incluant les pensions de retraite. Mais, à mon avis, ceux qui, pour une raison ou pour une autre, sont du bon côté de la baignoire, ne voudront même pas qu'on y songe.

Et bonjour chez vous!



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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 10:14
Par bêtise, par imprudence, par manque de chance quelqu'un est impliqué dans un accident et peut en être considéré a priori responsable, soit qu'il soit à l'origine des faits, soit qu'il exerce une autorité quelconque sur les lieux ou le groupe où se sont produits les faits. Par exemple cet adjudant-chef qui a fait tirer à balles traçantes et provoqué un incendie ou ce responsable de stage de nage en eaux vives où une petite fille s'est noyée.
Il n'est pas question d'exonérer les responsables lorsqu'une faute a été commise mais on peut se poser des questions sur les procédures suivies.
Car ces personnes sont en garde à vue. Nous avons tous entendu parler de ce qu'est une garde à vue. Il suffit que cela arrive à un journaliste ou a une personnalité médiatique pour que les détails sordides et les protestations indignées s'étalent dans la presse.
Alors je me demande au nom de quoi, on inflige ce genre de châtiments corporels à des gens qui ne représentent une menace pour personne et qui, pour n'avoir pas été jugés, sont présumés innocents.

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 18:59
Quand on se dit de gauche, il est de bon ton de critiquer la droite pour une foule de choses et surtout pour les solutions qu'elle propose aux problèmes auxquels doit faire face notre société. Il est encore de meilleur ton de nier l'existence de ces problèmes.
Et pour que rien ne dépasse du moule dans lequel on se coule confortablement, il faut mépriser la culture UMP dire pis que pendre de TF1 et pour finir décocher au président des insultes de cour de récréation.

A droite, on fait juste le contraire. On encense le président pour son énergie et on glorifie l'UMP pour son réalisme, on traite d'intellos ceux qui méprisent les émissions qui font de l'audience, de démagogues ceux qui critiquent les excès du capitalisme financier ou les ratés de la mondialisation et d'écolos ceux qui se préoccupent de l'environnement;.

 Pourtant symétriques, comme des chiens de faïence, chacun se moque du moule de l'autre.

Et si tout ça n'était destiné qu'à entretenir la pression pour qu'aux prochaines élections on n'ait qu'une seule alternative: la droite ou la gauche, pour qu'on choisisse sans critiquer, qu'on prenne tout en bloc, au sentiment, par réflexe, "sans hésitation ni murmure", comme dit le réglement militaire? Et sans doute aussi, sans programme ni projet.

Le pouvoir sera là. Son partage se fera, comme d'habitude, sans nous.



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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 13:03
Une dépêche nous apprend que c'est le consommateur chinois qui poussera la croissance de son pays et sauvera ainsi l'économie mondiale qui repartira pour une nouvelle période de prospérité.
Le même jour sur France-Culture j'apprends que la Chine est un gros exportateur d'aliments frelatés pour bétail (soja "enrichi" à la mélamine, nourriture "épicée" de métaux lourds rendant la viande impropre à la consommation etc). Un importateur français vient d'être condamné à une amende de plusieurs milliers d'euros. Plusieurs milliers d'euros! La Chine tremble.

Un spécialiste de l'Arctique nous explique que grâce au réchauffement climatique et grâce à la fonte de la banquise, les eaux du Pôle Nord vont être très bientôt ouvertes à la navigation et aux recherches de nouveaux gisements d'hydrocarbures et de minerais. Ce qui provoquera, c'est évident pour le bonhomme, un boom économique mondial.
Le lendemain, dans une autre émission, un autre spécialiste de l'Arctique nous informe que le réchauffement climatique, en faisant fondre la banquise, va profondément modifier le régime des courants, diminuer drastiquement la quantité de phytoplancton et diminuer parallèlement les populations de poissons. De plus, la banquise ne sera pas la seule à disparaître: les glaces du Groenland en feront autant. La montée des eaux qui s'ensuivra affectera de nombreux pays; pas seulement les îles Tuvalu, le Bengladesh ou les Marquises mais aussi -entre autres- la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Louisiane et ... la France.

Question: serons-nous riches avant d'être morts ou mourrons-nous avant de devenir riches?
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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 16:31
Si on supprimait un bon paquet de commissions, d'agences, d'observatoires, si on décidait que le ministre peut rouler en voiture mais pas tous ses collaborateurs, si on faisait des vidéo-conférences au lieu de réunions au bout du monde, si on arrêtait d'inaugurer en grande pompe des premières pierres de pissotières interactives, si les ministres arrêtaient de visiter des usines où ils se font chier avec toute leur suite, si on était un peu plus regardant sur les notes de frais, si leurs excellences utilisaient un peu moins d'avions, si, si et si ....

On aurait droit à
une ristourne-carbone!
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 16:24
C'est de la taxe-carbone que je parle. Au cas où vous ne l'auriez pas compris en lisant mes précédents articles, je répète que je suis contre. résolument contre. De toutes les fausses bonnes idées qui ont pu germer dans les cervelles des technocrates, celle-là se place dans les tout premiers rangs.
Car de quoi s'agit-il? De faire baisser les rejets de CO2 dans l'atmosphère, nous a-t-on dit. Pas directement, bien sûr, mais par la bande, en incitant les consommateurs à modifier leurs comportements, c'est à dire:

a) en taxant (je dirais plutôt en sanctionnant) les fortes consommations, tant de centimes le litre de carburant pour automobiles ou de combustible pour le chauffage, tant d'autres le mètre cube de gaz et  tant la tonne de charbon. Pour l'électricité, on se tâte encore. Et on ne parle pas du bois. Mais une fois le barème établi, ce sera clair et l'argent rentrera. Ce n'est déjà pas simple d'établir le barème. Cela ne sera pas simple non plus de faire rentrer l'argent.

Mais, et c'est là que ça se complique un peu plus, il y a un "petit b" que voici.

b) en récompensant les consommateurs responsables qui se verront reverser une certaine somme provenant de la répartition de la taxe.

Le a) pose déjà problème. Michel Rocard qui préside le groupe d'experts qui doit remettre à Christine Lagarde et à Jean-Louis Borloo un rapport sur le sujet déclare: "Nous n'avons pas de calcul scientifique de ce que ça pourrait coûter pour un ménage moyen". Autant dire que les "experts" dont il préside les travaux sont dans le flou. Quand aux ménages "pas moyens", ils ont du souci à se faire. Pour Rocard, les "pas moyens" ce sont les ménages ruraux et les banlieusards lointains. Les autres? Pour ne citer que deux exemples, les citadins qui habitent une ville au climat rigoureux (au hasard, Gérardmer) paieront-ils plus ou moins que les ruraux qui  vivent au bord de la Méditerranée (toujours au hasard, aux portes de Grasse)? L'agriculteur dont les champs commencent à sa porte sera-t-il taxé comme son voisin qui va travailler sur la zone industrielle (qui n'est pourtant pas en ville)? Certes, Rocard admet que cette CCE (Contribution Climat Énergie pour qu'on ne comprenne pas tout de suite qu'il s'agit de la taxe-carbone) "n'est pas encore au point" et qu'il "faut que l'administration fiscale y travaille".
Je vois ça d'ici. L'administration fiscale va "y travailler" et, comme à chaque fois qu'on crée un nouvel impôt, nous pondre des dégrèvements, des exonérations et des tarifs en tenant compte des charges de famille, des tranches d'imposition et d'une foule d'autres critères dont -pour obéir à Rocard- la distance jusqu'à la ville voisine et pour essayer d'être équitable, du climat, de la distance jusqu'au lieu de travail et -pourquoi pas?- de l'âge du capitaine. Une usine à gaz génératrice de coûts de fonctionnement, d'erreurs et -on peut s'y attendre- d'injustices diverses.



Le b)  Cette taxe sera reversée (dans quelle proportion?) "sous forme de chèques aux ménages et d'allègement de charges patronales pour les entreprises". Ce reversement générera là encore de frais de gestion non négligeables et surtout, des inégalités. Tout ce que j'ai dit au a) est valable pour le b).

Il n'est pas question de "martyriser le pouvoir d'achat", dit Rocard. j'ai l'impression que c'est mal parti. Et on n'a pas traité le problème de l'application de cette taxe aux autres pays de l'UE ni aux pays ne faisant pas partie de l'Union dont les exportations seront dopées par cette CCE.

Or, de quoi s'agit-il? Tout simplement de réduire les émissions de CO2. Hé bien! Réduisons-les. Que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités et qu'ils donnent l'exemple. Certes, on peut augmenter les taxes sur les carburants ou sur toute autre chose. Certes, on peut utiliser l'argent récolté pour promouvoir les économies (subventions à l'isolation, par exemple). Mais on peut aussi promouvoir les transports en commun, réduire la vitesse et en faire respecter les limitations (contre les lobbies du pétrole, de l'automobile et des beaufs), pénaliser les gaspillages évidents, imposer des normes plus strictes aux constructeurs automobiles et surtout, surtout, je le répète, donner l'exemple! Dans ce cas, l'Etat serait plus crédible et les citoyens plus enclins au civisme.

Pour l'instant cette taxe ne servira pas tant à changer des comportements qu'à pénaliser certaines parties de la population, à en favoriser d'autres et à rendre plus pesante l'intervention de l'Etat pour une efficacité très discutable.


PS: Supposons que cette CCE ne marche pas du tout et que malgré leur bonne volonté, les consommateurs ne parviennent pas à être moins gourmands en énergie. Les caisses seront pleines de taxes et l'atmosphère pleine de CO2!
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:06
En Chine, les salariés d'une entreprise menacés par un plan social massif à la suite de la fusion de leur entreprise ont battu à mort leur patron.
La fusion a été annulée.
Le Medef fait profil bas.
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 11:33
Sarkozy (QGLCDST!) est sorti à pied de l'hôpital du Val-de-Grâce, nous apprend-on. Il va mieux, donc. Mais pourquoi "à pied"? Il veut reprendre son jogging interrompu?
Jusqu'où va se nicher la com'! Il est évident que s'il ne tenait pas debout, il serait resté à l'hosto.
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 09:22
Le malaise de notre président oblige à repousser à la rentrée le "micro-remaniement" prévu pour ces jours-ci. Les commentateurs continueront donc à commenter l'arrivée possible, probable ou certaine de nouveaux secrétaires d'état.

On parle beaucoup de Frédéric Lefèbvre qui se verrait confier une "porte-monnaie" (les portefeuilles, c'est pour les ministres). Et on se demande pourquoi. En tous cas, moi, je me le demande. Quelles qualités particulières a-t-il de plus que d'autres politiciens. Quelle expérience de plus? Quelles idées plus originales ou généreuses? Pourquoi faut-il absolument lui trouver du boulot?

Est-ce sa carrière de lobbyiste de l'industrie du tabac, de l'alcool et des casinos ou ses relations dans l'immobilier? Est-ce autre chose? Mais quoi? Il y a un mystère Lefèbvre.

Sarko lui avait déjà trouvé un poste de porte-parole de l'UMP et un siège de député grâce à un coup de billard à trois bandes en l'imposant comme suppléant de Santini. Lequel Santini, sitôt élu s'est retrouvé ministre et Lefèbvre à l'Assemblée.

Le billard a fonctionné dans l'autre sens. Santini, à cause de ses ennuis judiciaires a dû quitter le gouvernement et a voulu récupérer son siège au Palais-Bourbon. Une immunité parlementaire, ça peut servir en ces temps troublés.

Et voilà Lefèbvre sur le carreau avant d'avoir pu entrer au gouvernement! Putain de malaise vagal!

Pour en revenir à Santini, un ministre convoqué au tribunal correctionnel, ça la fout mal. D'où son éviction. Mais un député, ça va encore. Curieux, non? Quand je pense qu'il y a des boulots pour lesquel on vous demande un extrait de casier judiciaire! Les électeurs sont plus coulants que les employeurs. Bien fait pour eux!
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 19:40
La taxe carbone nous pend au nez. On est habitué: quand il y a un problème à régler, on crée un nouvel impôt. Ça ne réglera pas le problème mais ça rapportera des sous et ça créera des emplois: il faudra percevoir la taxe, la compter, la mettre à l'abri des fourmis et des poissons d'argent et après la redistribuer aux ménages "méritants".

Parce que le problème n'est pas que les caisses soient vides (occupées par les fourmis et les poissons d'argent) mais que le CO2 ne fait rien qu'à se répandre dans l'atmosphère.

Alors, tout le monde va payer. Plus ou moins (deux ou trois cents euros pour un ménage "moyen" (?). On paiera en fonction de sa consommation, comme si la consommation d'énergie était un luxe et que le passe-temps des Français était de rouler en voiture à fond la caisse jour et nuit dans un 4X4 surpuissant ou dans une limousine à rallonge, de chauffer leur maison à 24° et de vivre la lumière allumée et les fenêtres ouvertes (à part bien sûr les agents EDF).

Les Français "moyens" vont donc devoir faire des économies forcées sur l'indispensable mais les gros, très gros consommateurs auront les moyens de continuer de cracher leur CO2. Pour ne prendre que ce seul exemple, quelques centimes par litre de carburant, qu'est-ce que c'est dans le budget du propriétaire d'un de ces bateaux de luxe que l'on voit fendre les vagues au large des plages chics de la Côte d'Azur?

Et je ne parle pas des voyages "privés" que notre président (Que Ganesh le frictionne vigoureusement de sa trompe!) effectue juste pour aller voir sa bourgeoise susurrer sa chansonnette-fétiche à Nouillorque. Je ne parle pas non plus des Grand Prix de Formule 1 et des divers rallies qui ne sont que des manifestations provocatrices à la gloire du gaspillage et de la pollution.

Si vous croyez que ça ne va pas avoir une incidence sur les prix à la consommation, vous vous trompez.

Mais si vous vous sentez coupable d'avoir comme le vague soupçon qu'on se paie votre tête, rassurez-vous: vous avez raison.

Et bonjour chez vous!

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