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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 13:38
Avant la conclusion du sommet de Copenhague, on pouvait se répéter cette maxime: "Le pire n'est jamais sûr".
Maintenant on sait! C'est foutu!
Il n'y a rien de pire que l'incertitude.
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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 14:43
Êtes-vous allés lire le dernier article d'Alzaz? (en lien dans la rubrique "Allez voir").
Vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenus!
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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 09:42
Le gigantesque gaspillage et l'énorme pollution engendrés par le sommet de Copenhague vont être compensés. Ne vous scandalisez pas, braves gens!
On va planter des arbres, on va distribuer du fric à des présidents africains, on va balayer sous les meubles et mettre nos bouteilles vides et les restes de nos dîners de gala (et Dieu sait qu'il y en a, des restes!) dans les conteneurs appropriés.
Alors, de quoi vous plaignez-vous?
C'est pour votre bien qu'on fait tout ça!


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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:05
Ça court de blog en blog. C'est la promesse électorale de Sarko. Premier mouvement: c'est un scandale! Des sans-abri doivent affronter le froid de l'hiver dans des cartons! Pourtant, "IL" nous avait promis que ça ne se reproduirait plus. Et on rappelle au président la promesse du candidat. Cette promesse-là. Les autres ... on sait bien en France ce que valent les promesses. Faut pas nous la faire!
Et puis on cherche sur internet: nombreux sont les politiciens de tous bords qui ont fait cette promesse. Certains ont eu largement le temps de ne pas la tenir une fois arrivés au pouvoir.
Ensuite on nous dit (les Enfants de Don Quichotte et Emmaüs qui savent de quoi ils parlent) qu'il meurt plus de SDF en été qu'en hiver. Mais nous sommes plus émus l'hiver. Ne serait-ce pas plutôt qu' "on" veut nous émouvoir. Mourir de froid serait-il plus scandaleux que mourir de misère?
On apprend aussi que nombre d'entre eux refusent les hébergements d'urgence de peur de se faire voler leurs dernières possessions ou tout simplement de faire tabasser par des compagnons de galère. Des hébergements qui ne sont pour eux qu'un autre visage de l'enfer qui est le leur. Rentrons les bêtes pour la nuit et tant pis si elles se battent.
Les causes de leurs naufrages sont diverses, nombreuses. Chômage, divorce, maladie etc. De doctes personnes qui ont étudié la chose nous les citent avec des pourcentages.Ça fait sérieux, les pourcentages.
Il reste que notre société de compétition et de productivité, notre société qui attribue à chacun un rôle, une fonction, une étiquette, rejette de façon automatique tout ceux qui ne suivent pas, tous ceux qui ont regimbé, qui n'ont pas supporté les chocs que le système ou tout simplement la vie leur a fait subir. Certes, ils y sont peut-être un peu pour quelque chose. Mais peut-être pas. Ils n'ont pas eu la santé, ils n'ont pas eu de famille pour les soutenir à moins que leur famille ne les ai chassés de son sein, ils n'ont pas eu la force ou le courage.
Etre sans-abri, ce n'est pas seulement ne pas avoir de toit au-dessus de sa tête, c'est ne pas avoir d'abri contre les aléas de l'existence quels qu'ils soient. Et pourtant, offrir un abri à ses membres, n'est-ce pas le rôle premier d'une société?
"Mais ils dorment dehors, mon bon Monsieur!" Il faut les abriter dans des gymnases, des stations de métro. "Il pleut, il pleut bergère". Il faut rentrer notre troupeau même si, dans son état, on ne puisse pas trouver grand chose à tondre. Preuve qu'on est désintéressés. Au contraire soyons humains! Parquons-les au chaud! Déclenchons le "plan grand froid". Nous aurons la conscience tranquille. Même si, à la réflexion, le sort qu'on leur réserve et l'abri qu'on leur offrent ne mérite pas l'épithète "humains".
Me revient en mémoire cette réplique du "Dictateur" de Charlie Chaplin à qui on dit pourquoi le peuple manifeste: "parce que la sciure de bois avec laquelle on fait le pain est de mauvaise qualité".
La promesse du président? Il n'y a pas cru lui-même quand il l'a faite. Soyons honnêtes: ses auditeurs non plus.

Ne vous inquiétez pas! Il en fera d'autres, nous aurons de nouveau l'occasion de nous indigner: les régionales approchent et les présidentielles ne sont pas si loin. C'est peut-être aussi pour ça qu'on lui rappelle celle-là.
Voilà pourquoi, je n'accroche pas mon modeste wagon à cette locomotive consensuelle.
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 08:28
Juste quelques réactions après avoir entendu les nouvelles du jour:

Le point route nous donne l'état de la circulation. Non! Des embouteillages. Comme s'il était tout à fait normal que notre système s'engorge, sature et transforme une activité somme toute banale: aller au boulot tous les matins, en une épreuve quotidienne. On a dû se tromper quelque part et prendre la mauvaise direction sur le chemin du progrès.

Il fait de plus en plus froid. Les "autorités" déclenchent le "plan grand froid" (plan qui comporte plusieurs niveaux. Où la bureaucratie ne va-t-elle pas exercer son activité!). Dans certaines régions, le niveau 3 est atteint: il fait moins 5 la nuit. On ouvre des hébergements d'urgence. A moins 4 on peut dormir dehors! Pas ceux qui "déclenchent" ce plan, qu'est-ce que vous croyez! Pour eux, ça va, merci!

Encore le froid. Dans certaines régions, les radiateurs électriques fonctionnent à plein régime. Ils équipent les maisons "tout électrique" que le lobby électro-nucléaire a fourgués il y a quelques années pour justifier son développement. Cependant, on manque d'électricité. Les centrales, ça ne marche pas si bien que ça, faut croire! Alors, les "autorités" (encore elles!) déclenchent un nouveau "plan". Celui-ci s'appelle "éco-watt" si j'ai bien entendu. Dire qu'il y a des gens qui sont payés au mois pour inventer des noms à la mord-moil'! "Eteignez vos radiateurs, évitez d'allumer vos machines à laver à certaines heures", dit-on au bon peuple. Le chauffage électrique, on peut compter sur lui quand il ne fait pas froid. Quand il fera chaud, on devra éteindre les climatiseurs!

Conclusion: ON EST VRAIMENT GOUVERNES PAR DES DEBILES LEGERS.

Et pour finir, encore un écho du clip UMP, celui où on invite "ceux qui veulent changer le monde" à chanter et à danser: Hier sur Canal Plus, le responsable de la chose est venu, pas gêné du tout, vanter les mérites de cette manifestation de mépris du peuple. C'est le chef des "Jeunes Populaires" (arrêtez de ricaner, c'est sérieux!). Il a étalé ses certitudes avec le sourire béat des témoins de Jéhovah qui sont venus récemment frapper à ma porte.
Pourquoi donc les "jeunes" des partis de droite ont-ils des allures de neu-neu et ceux des partis de gauche me font-ils penser à la Corée du Nord?
Vous me direz: "Et Johnny?". A quoi je répondrai:" Quoi, Johnny?".

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 16:03
L'UMP qui voit venir les prochaines élections régionales vient de se définir comme "Le Mouvement de l'Ecologie Populaire". A quelques jours d'intervalle, Martine Aubry mêle socialisme et écologie et, au Parti Socialiste, l'on se met à parler d'"écologie sociale"ou de "social-écologie".
Au premier abord, on se dit que l'écologie étant à la mode, les partis en compétition, un peu douchés par le bon résultat d'Europe-écologie aux récentes élections européennes et le retentissement donné par les médias au sommet de Copenhague, accrochent leurs wagons à cette nouvelle locomotive.
Et on ricane dans les cafés du Commerce en disant que l'écologie va être mise à toutes les sauces.
Passons sur la sincérité de l'UMP à laquelle se sont ralliés les pires ennemis des écologistes de quelque bord qu'ils soient: les chasseurs. A Sarko et à Borloo de faire le grand écart et de servir à chacun ce qu'il veut entendre tout en l'empêchant d'entendre le discours qui ne lui est pas destiné. Pour reprendre la citation qu'a faite Sirius: "Je suis oiseau, voyez mes ailes; je suis souris, vivent les rats"
Mais le PS? Veut-il manifester qu'il s'est empressé d'avaler ses alliés écolos de peur de de se faire manger lui-même ou veut-il cacher qu'il est à leur remorque?
N'essaie-t-il pas plutôt d'aller chercher sur sa gauche et même sur son extrême-gauche des voix qui se porteraient plutôt sur les électeurs du parti de Mélenchon, sur les plus radicaux des alter-mondialistes ou sur les anti-capitalistes du NPA?
"Ecologie sociale", "social-écologie", ça me disait quelque chose. Et j'ai trouvé (merci internet!).
Voici quelques extraits de "Rouge et vert" qui se dit "l'hebdo des alternatifs", en date du 18 décembre 1998 sous le titre "La tendance libertaire des Verts prend son autonomie", "lors de la dernière AG des Verts, la tendance écologie sociale a décidé de rompre avec le parti"; "l'écologie libertaire: contre la tendance foncièrement prédatrice du capitalisme", "contre la délégation de pouvoir, elle prône une pratique anti-autoritaire fondée sur l'autonomie des personnes et l'auto-organisation des mouvements sociaux", "construire une sorte de confédération de la gauche et de l'écologie radicales", "contre les différentes formes de domination -économique, culturelle, de sexe etc- elle vise à redistribuer l'ensemble des ressources permettant l'émancipation de toutes et de tous".
Alors, "l'écologie sociale" de Martine Aubry? Est-ce que la formule a été prononcée sans que ceux qui l'ont choisie sachent à quelle idéologie elle renvoie pour certains? Juste pour faire joli?
Est-ce, au contraire, qu'elle a été mûrement pesée pour lancer un signal à une extrême-gauche qui risque de créer quelques difficultés au PS? Un signal que ne comprendont que ceux à qui il est envoyé et dans lequel les autres ne verront qu'une concession à la mode?
Le drapeau noir flottera-t-il bientôt rue de Solferino?
Bonne question que je me remercie d'avoir posée.



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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 12:19
Obama va recevoir le Prix Nobel de la Paix. Pourquoi lui?
On n'a donc pas trouvé sur cette planète un vrai militant pacifiste?
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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 18:36
Au deuxième jour du sommet de Copenhague, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, se déclare "optimiste". Les déclarations et commentaires que la presse rapporte laissent cependant entendre que l'accord, si accord il y a, ne sera pas au niveau de ce qui est indispensable. Ni du point de vue des objectifs, ni de celui des procédures contraignantes, ni surtout de celui des profonds changement auxquels il sera nécessaire de procéder dans les modes de production et les comportements de consommation.
Si cela se vérifie, la catastrophe à court terme (deux ou trois décennies) que l'on craignait ne devient plus probable mais certaine.
L'optimisme de Ban Ki-Moon ressemble plus à ce que l'on dit au malade incurable quand on prévoit que ses jours sont comptés qu'à un cri de victoire. Comme l'a écrit Pierre Desproges: "Vivons heureux en attendant la mort".
Et bonjour chez vous!
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 15:49
A la demande générale de Britsh qui semble vouloir me voir développer (il me propose même le plan et je vais le suivre) ce qui pour moi n'était qu'une boutade destinée à arracher un semblant de sourire au visiteur de passage et à celle, insistante, de Pascale qui s'est obtinée à chercher des sens cachés à ce qui n'était -je le répète- qu'une boutade, je vais expliquer ce qui à mes yeux paraissait évident.

Ce que j'entends par "bouffeurs de curé": ceux qui, il y a quelques décennies, criaient "Crâ croâ" au passage d'une soutane, qui parlaient en rigolant des punaises de sacristie et des grenouilles de bénitier, racontaient des histoires gauloises sur les bonnes de curé, se délectaient des dessins du "Canard enchaîné", ceux  qui voyaient dans le chevalier de la Barre un grand ancêtre et dans l'abbé Meslier un précurseur, et qui (surtout à gauche) ont pendant longtemps affirmé que l'église catholique diffusait des fariboles, que les prêtres étaient des parasites et que la religion était "l'opium du peuple". Ceux qui, plus récemment, contestaient les positions du pape et ne se privaient pas de le tourner en ridicule.

Ce que j'entends par "lécheurs d'imam" ceux qui se sont convertis à la tolérance depuis que l'islam est devenu un fait de société incontournable, qui acceptent "le fait religieux" qu'ils combattaient naguère, qui sont prêts à prononcer les mots d'islamophobie ou de racisme depuis la votation suisse, qui ne contestent pas les dogmes qu'on leur assène dans des débats du genre "C dans l'air" et font très attention à ce qu'ils disent, écrivent ou publient. Le tout à cause de leurs opinions politiques.

ET CE QUE J'AI VOULU DIRE, C'EST QUE CE SONT LES MÊMES!

Mais dit comme ça, ce n'est pas drôle du tout.

PS: Je fais remarquer qu'il n'y a que sur la blogosphère que vous pouvez lire ce genre d'article extrêmement politiquement incorrect. Je précise que je n'engage pas le débat sur le fond et que mécréant je suis, mécréant je reste. En répétant donc pour finir que je ne peux me réjouir à la fois de voir se vider les églises et se remplir les mosquées.

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 20:32
Ceux qui, il y a peu, bouffaient du curé sont aujourd'hui tout disposés à lécher de l'imam.
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