Le Huron, Pangloss et compagnie

Je ne suis pas dépaysé. Et ceux qui ont mon âge ne le seront pas non plus.

Ce remaniement ressemble à cette émission que l'ORTF nous offrait toutes les semaines.

On avait l'impression de voir toujours les mêmes comédiens dans des rôles différents. C'était toujours Pierre Sabbagh qui était aux manettes et les costumes semblaient toujours être de Donald Caldwell et les décors de Roger Harth.

La différence avec la pièce produite par Sarko (QGLCDST!), c'est qu'à l'époque on rigolait bien.

Aujourd'hui, ça fait un peu pitié.

Jean-Pierre Raffarin l'a dit au Monde: il craint que Fillon ne reste à Matignon. Il verrait cela comme du "conservatisme". Il préfèrerait Borloo ou quelqu'un "de la jeune et talentueuse nouvelle génération".

Raffarin contre le conservatisme!

C'est un scoop qui démentit les rumeurs persistantes qui couraient sur son compte.

Pour la "place aux jeunes!", on était au courant: c'est sous son gouvernement qu'en 2003, 15000 vieillards ont libéré des places dans les maisons de retraite

Relevé ce matin sur LeMonde.fr::

"Un pompier qui intervenait vendredi soir pour éteindre une voiture en feu dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble a été blessé par balle ...

En outre, la voiture des policiers, qui accompagnent systématiquement les pompiers en intervention dans ce quartier sensible, a essuyé deux impacts de balles ...

Aucune interpellation n'a eu lieu à la suite de cet incident.

L'ambiance restait également "calme" dans le quartier."

Et bonjour chez vous.

Sarko (QGLCDST) s'est comparé à De Gaulle.

De Gaulle était un chêne.

Après avoir reçu Monsieur Hu,

Sarko est un peu plié.

 Villepin n'aime pas Sarko. Ce n'est pas une nouvelle et à peine une information. C'est pourquoi, notre ami Galouzeau ne perd pas une occasion de lui tailler un costume à sa taille (pas de commentaires faciles, SVP!) en surveillant les sondages qui, dit-il, le créditent de 7% des suffrages aux prochaines présidentielles

C'est aussi pourquoi, il n'hésite pas, en envoyant une rafale de critiques à notre président, à arroser un éventuel rival. Jugez plutôt:: "L'antisarkozysme ne mène à rien. Les Français ne veulent pas d'un président qui clive, fabrique de la distance et pas de l'adhésion. Il faut dépasser cela si on veut apparaître comme un homme d'Etat, sinon, on se "bayrouise".

Et voilà Bayrou qui, en spectateur, comptait les points au bord du ring et qui, cueilli à froid, vient de s'en prendre une en pleine figure!

Dès qu'il sera remis, il lui restera plus qu'à se présenter comme le seul adversaire crédible de Martine Aubry en affirmant qu'il ne veut pas se "Villepiniser".