On veut nous vendre un pacte national pour Marseille.
Qu'est-ce que ça veut dire "national"? Que toute la France doit s'unir pour s'attaquer à la délinquance marseillaise?
Que les différentes régions ne sont pas d'accord pour le faire en application du principe "à chacun sa merde" et qu'il faut qu'elles s'entendent dans une structure de salut public?
Je croyais qu'on avait déjà une police "nationale" et une gendarmerie "nationale" elle aussi.Ne seraient-elles pas assez "nationales"?
Mais, l'initiative de ce pacte venant d'un gouvernement socialiste, peut-être veut on nous faire croire que les autres partis préfèreraient laisser Marseille là où elle est et dans l'état où elle se trouve et que Valls souhaite qu'on mette de côté la politique dans la perspective des prochaines élections municipales (ne rigolez pas, c'est sérieux).
Toujours est-il qu'on a réuni tous les élus à la préfecture pour en discuter.
Et qu'un député socialiste, Patrick Menucci, a perfidement fait remarquer la présence à cette réunion d'un autre socialiste, Jean-Noël Guerini, toujours président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône et mis en examen pour différents motifs et notamment pour association de malfaiteurs.
Ce qui fait tache dans une réunion qui a pour but de lutter contre le crime.
Heureusement qu'il est socialiste, Menucci!
Vous imaginez les protestations si la remarque était venue d'un élu de droite!
Menucci s'est amusé à déclarer: "Comme disait ma grand-mère, quand on veut nettoyer un escalier, on commence par le haut".
"Est-qu'on lui demande si sa grand-mère fait du vélo?", a dû penser Manuel Valls.