L'affaire Leonarda, après avoir scandalisé l a presse bien pensante et fait pleurer dans les chaumières, a, grâce à Mélenchon et ses copains mais aussi aux gauchistes du PS qui ont des comptes à régler "en interne", jeté dans la rue les agitateurs lycéens de la FIDL que l'on dit "proche" du Parti Socialiste. Pour ceux qui aiment ricaner, le "I" de FIDL est l'initiale du mot "Indépendante". Et le "D", contrairement à ce qu'on pourrait penser n'est pas là pour "Dray" (Julien pour les dames et les horlogers de luxe) mais pour "Démocratique". Et arrêtez de ricaner.
Tous ces jeunes gens, manipulateurs et manipulés se retrouvent "spontanément" dans la rue pour défendre la pauvre collégienne Kosovare alpaguée par la police devant son car scolaire et expulsée avec ses parents et ses nombreux frères et sœurs vers un pays qui, on vient de l'apprendre, n'est pas le sien.
Car tout est bidon dans cette affaire.
Certes, le père est né au Kosovo mais le reste de la famille (mère et enfants) est né en Italie, pays dont le régime politique n'incite que très peu de ses nationaux à demander l'asile politique en France, pays que les Roms semblent plebisciter pour leurs destinations de voyage.
Ils avaient donc des papiers italiens qu'ils avouent avoir détruits pour venir se "réfugier" dans notre pays. Que fuyaient-ils en Italie? Qu'espéraient-ils trouver de mieux en France?
Mais ça ne fait rien. Malgré l'enseignante qui a "remis" la collégienne à la police, malgré la présence du représentant du Réseau Education Sans Frontière, malgré la réputation du père, malgré tous les recours épuisés, les anti-Valls de la gauche ont rajouté leur accompagnement au petit air de pipeau du début jusqu'à en faire une symphonie savamment orchestrée. L'affaire Leonarda n'est pas très claire? Pas de problème: on lance la FIDL dans la rue contre toutes les expulsions, on veut "sanctuariser" l'école, on demande la démission du ministre de l'intérieur, on parle même de "rafle".
Et Valls quitte les Antilles pour venir se défendre à Paris. Se défendre d'accusations montées de toutes pièces.
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
Et ces gens se donnent du "Camarade" entre eux!
Le parapluie (payé avec nos impôts?) que porte Valls suffira-t-il à le protéger de tout ce que ses camarades lui font tomber sur la tête?