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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 13:38

Ce matin, sur France-Culture, actualité oblige, il était question de la prostitution et de la pénalisation des clients. Les uns étant partisans de cette proposition qui permettrait selon eux de lutter contre la prostitution qui n'est que la "marchandisation du corps humain" et donc rien d'autre qu'une forme d'esclavage, les autres s'affirmant contre en arguant du fait qu'une mesure de ce type était en fait dirigée non pas contre les clients mais surtout contre les prostituées, que ses effets pervers aggraveraient une situation déjà préoccupante et que chacun doit être libre de disposer de son corps comme il l'entend.

Les idéalistes contre les réalistes, en somme.

Et tous deux se trompent.

Car ce n'est pas la prostitution qui est le véritable danger pour les prostitués hommes et femmes, ce n'est même pas le proxénétisme, c'est la contrainte. C'est le trafic de femmes, c'est la soumission par la violence, par la drogue, par la torture. C'est contre ce proxénétisme-là qu'il faut sévir et beaucoup plus sévèrement qu'actuellement.

Pour le reste ...

Un intervenant a défini la prostitution comme des services sexuels contre rémunération.

Même si cela choque la morale courante, si ce genre de prostitution est librement consenti, la loi n'a rien à y faire.

Et si des "clients" obtiennent des prostituées ce qu'ils ne pourraient obtenir de personne d'autre pour quelque raison que ce soit (je vous laisse imaginer ces raisons) et que les deux parties sont d'accord, où est le problème?

Et pour finir, une petite histoire pour illustrer mon propos:

Dans un bar, un homme s'approche d'une femme accoudée au comptoir et lui demande: "Voulez-vous faire l'amour avec moi?". "Vous me prenez pour une pute?", répond la dame, scandalisée. A quoi le monsieur rétorque: "Mais pas du tout, je n'ai pas parlé d'argent!" .

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 18:46

La "remise à plat" de la fiscalité française proclamée à la va-vite par un Ayrault en perdition ressemble trop à une manoeuvre de la dernière chance.

Il veut calmer les mécontentements en incitant les râleurs à patienter.

Mais, pour ne pas inquiéter ceux qui craignent que cette remise à plat ne débouche sur une réforme qui leur enlèverait une partie de leur fromage, Ayrault a tenu à préciser "à niveau de prélèvements obligatoires constant".

Et pour que tout soit bien clair, il invite les "partenaires sociaux" à venir donner leur avis. Et pourquoi sont-ils invités à donner leur avis? Pourquoi pas les associations sportives, les autorités religieuses, les clubs du troisième âge ou les amicales boulistes?

Ces "partenaires sociaux" de gauche par définition qui recrutent l'essentiel de leurs adhérents dans la fonction publique et les entreprises d'état ne risquent pas remettre en cause un système qui les fait vivre.

Cette "remise à plat" ressemble fortement à une promesse d'immobilisme. Comme l'a dit  Giuseppe Tomasi di Lampedusa, l'auteur du "Guépard": "Il faut que tout change pour que rien ne change".

La France est un pays qui est dans le peloton de tête à la fois pour les prélèvements obligatoires et pour le nombre de gens travaillant dans les services publics.
On devrait en déduire que les citoyens d'un tel état nagent dans le bonheur.

Or, il semble que certains pensent que ça pourrait être mieux. 

Jamais contents, ces Français!

Il était donc urgent de leur renouveler la promesse du "changement, c'est maintenant". Un maintenant qui ressemble fort à ce lendemain où on rase gratis.

Renouveler une promesse, c'est un moyen de ne pas la tenir.

 

 

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:44

Je me souviens de la propagande qu'il y a dix ans nous servaient les média quand les Talibans étaient au pouvoir à Kaboul. Bouddhas de Bamiane dynamités, enfants qui n'avaient plus le droit de faire voler des cerfs-volants, musique interdite, charia à tous les étages etc.

Et surtout, burkas dans chaque JT, petites filles interdites d'école, femmes lapidées etc.

Ce bourrage de crâne pour justifier la traque de Ben Laden (que les Américains ont quand même fini par attraper ... au Pakistan), l'intervention internationale et la "mission civilisatrice" des forces armées qu'on y envoyait pour "rétablir la démocratie" (défense de rire).

Dix ans après, il y a toujours autant de burkas, les Talibans ne sont plus au pouvoir à Kaboul (ils n'y viennent que pour commettre des attentats) mais ils tiennent encore de larges portions du pays et sont soutenus par le Pakistan voisin (qui possède l'arme nucléaire dont on interdit la possession à l'Iran), quelques dizaines de nos soldats sont morts, on a englouti tant en dépenses militaires qu'en coopération des sommes qui auraient certainement été mieux employées ailleurs, des "djihadistes français" vont s'y entraîner, l'Afghanistan est redevenu le premier producteur mondial d'opium avec une production en hausse chaque année, il a à sa tête un gouvernement et une administration corrompus qui combinent islamisme et trafics en tous genres et la condition des femmes n'a pas fait un pas vers le progrès.

Une "réussite" qui justifie que la coalition internationale se retire la queue basse et "mission accomplie" (et arrêtez de ricaner).

"Mais on y a rétabli la démocratie et on y respecte les droits de l'Homme", vous prie-t-on de croire.

La preuve: "Nous travaillons sur un projet de code pénal de la charia prévoyant que la lapidation serait la sanction de l'adultère, s'il est confirmé par quatre témoins oculaires", a précisé Rohullah Qarizada, membre de la Commission sur la loi coranique. (source: LeMonde.fr)

Depuis, nous sommes allés au Mali avec un succès que les optimistes qualifient de mitigé et on envisage d'aller bientôt en Centrafrique.

Quand donc nos gouvernants comprendront-ils?


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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 10:31

Aujourd'hui, c'est dimanche, jour de flemme institutionnelle. Je n'ai pas envie de vous pondre un billet.

Mais vous pouvez lire ceux des autres.

CELUI-CI qui vous donne une idée de ce que pensent et font certains des enseignants à qui on confie ses enfants.

Et CELUI-CI qui vous montre quelque chose qui ressemble fortement à une incitation à la haine raciale tous azimuts et plus si affinités.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 19:36

Harlem Désir n'est pas n'importe qui. Il est à la tête du PS d'où est issu la majorité et le président de la République. Et il se comporte comme n'importe quel excité spécialiste de la polémique agressive. Ne vient-il pas de qualifier l'UMP de "séditieuse"?

Dans d'autres bouches, ce serait considéré comme un "dérapage", mot favori des journalistes prompts à marquer la droite à la culotte.

Heureusement qu'un homme de gauche ne dérape pas! Ne peut pas déraper!

Même quand, avant même qu'on identifie et qu'on arrête Abdelhakim Dekhar, la presse bien pensante suggérait que cet homme "de type européen" n'était que le bras armé du climat de haine qu'entretenait la droite ou qu'il n'agissait qu'en prenant modèle sur Andrès Brevnik ou les tueurs fous américains, fanatiques d'armes produits par une société violente.

Je me permets de citer un paragraphe du dernier billet de Didier Goux:

"Ce matin, le ministre de l'Intérieur a eu des accents à la Carnot pour féliciter ses troupes, dont l'exploit a consisté, rappelons-le, à cueillir un type qui dormait dans sa voiture, après qu'une bonne âme leur eut gentiment indiqué l'endroit où ils pourraient le trouver – ce qui est en effet un exploit digne de figurer sur les tablettes de la République. On ouvre la portière, toutes armes pointées, et, là, catastrophe : Abdelhakim Dehkar, musulman dûment estampillé d'extrême gauche – fin du beau rêve."

Eh oui! Fin du beau rêve.

Il y a des gens de gauche qui vous feraient presque aimer la droite.

Rassurez-vous! Presque.

*******

Ayez une pensée pour la pauvre Christine Boutin, obligée de porter un voile pour aller se ridiculiser à la télé iranienne.

A propos, qui lui a payé son voyage et pourquoi? N'y aurait-il pas un rapport avec les négociations sur le nucléaire iranien qui se déroulent actuellement à Genève?

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:36

LeMonde.fr nous informe que quatre djihadistes "Britanniques" (les guillemets sont de moi) ont été tués en Syrie où ils étaient partis combattre dans les rangs des rebelles.

Le journaliste nous cite deux noms: Mohammed Al-Araj et Ifthekar Jaman.

 Il semblerait qu'il reste encore quelques centaines de ces "Britanniques" en Syrie; ce qui inquiète outre-Manche car certains reviennent et représentent une "menace croissante pour la sécurité nationale" selon les services de reinseignement.

 

Il n'y a pas que des "Britanniques" qui laissent leur peau en Syrie, il y a aussi des "Allemands". Par exemple Burak Karan, ex-international juniors allemand de football qui avait opté pour l'islamisme radical, qui a été tué le 11 octobre dernier lors d'un raid aérien en Syrie.

L'Europe part en sucette.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 18:01

J'ai cru au début que c'était une blague destinée à ridiculiser les fanatiques anti-sexistes (ou genderophiles ou dicriminationnophobes ou etc). Ça commence gentiment, on pourrait sans trop de peine prendre ça au sérieux.

Quoique ...

Mais après ça dérape, ça délire et même ça déconne à plein tubes.

Et on se dit que l'on se trouve devant une parodie poussée à l'extrême du politiquement correct.

Eh bien non!

Le type qui a écrit ÇA ne rigole pas.

On peut s'escaffer quand même. Mais pas pour les mêmes raisons.

PS: "Le panneau qui dérange", a écrit le journaliste dans son titre. Il ne risquait pas d'être dérangé. Il l'était avant.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:04

J'ai entendu sur France-Inter que cette année, le Beaujolais nouveau n'aurait pas le goût de banane.

Serait-ce pour éviter les blagues "racistes"?

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 12:55

"Ce n'est pas une opinion, c'est un délit", nous serine-t-on à propos de ce qu'on nous dit être du racisme, mot dont l'acception s'élargit au fil du temps, à tel point que pour être certain de ne courir aucun risque de devenir délinquant, il vaut mieux s'abstenir de critiquer les religions et les interprétations qu'en font certains, de douter des bienfaits de l'immigration de masse ou de noter les différences entre des types humains.

Et pourtant, tant qu'il ne s'agit que d'opinion, tant qu'il n'y a pas d'appel au meurtre ou de passage à l'acte, on devrait avoir le droit de penser ce qu'on veut, même des absurdités.

Ce sont les actes qui doivent tomber sous le coup de la loi, pas les pensées.

Rectification: on a encore le droit de penser (simplement parce que le lavage de cerveau n'est pas aussi efficace que certains le voudraient) mais pas celui d'exprimer sa pensée.

On veut nous faire croire que certaines pensées sont dangereuses et que l'on ne peut lutter contre la pensée qu'en réprimant son expression, Exemple à l'appui de cette thèse: les théories racistes n'ont-elles pas débouché sur Auschwitz?

Soit. Et re-soit.

Mais alors pourquoi s'arrêter en si bon chemin?

Le marxisme-léninisme n'a-t-il pas conduit au Goulag, à la révolution culturelle, à Pol Pot, à Ceaucescu etc et n'a-t-il pas fait plus que sa part de morts au nom d'une "opinion"?

Cette opinion politique qu'on pourrait qualifier de dangereuse au vu de ses conséquences est-elle devenue un délit dans notre pays?

Le christianisme n'a-t-il pas mené à l'Inquisition, aux guerres de religion et à tant de massacres qu'il est impossible d'en tenir le compte?

Est-il interdit de se proclamer chrétien?

L'Islam ... ? Ah non pas l'Islam! Pas de xénophobie ou d'islamophobie! Boko Haram, Al Qaïda, les Talibans, les djihadistes, ne commettent de délit ni en paroles, ni en actes. Que ceci soit bien clair; je ne veux pas d'ennuis.

Les mauvaises blagues qu'on fait sur Christiane Taubira, les insultes qu'on lui adresse semblent plutôt que des délits répréhensibles, de mauvais prétextes que cherche une classe politique aux abois pour se poser en rempart contre un danger inexistant et rassembler autour d'elle ce qui lui reste de partisans.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 18:15

Entendu sur TMC: la sinistrose qui frappe les Français en ces temps troublés, coûte à chacun d'entre eux, dixit la dame qui m'en informa, la coquette somme de trois cents euros par an en baisse de consommation et d'investissements.

Il ne serait pas absurde dire que la cause de cette sinistrose se trouve en grande partie dans l'action des princes qui nous gouvernent

Si cette somme était généreusement allouée par les dits princes à tous ceux pour qui elle représente un accroissement significatif de leur revenu (excluons ceux pour qui elle ne représente que le budget cigare qui figure sur la note de frais d'un repas d'affaires), je suis persuadé que cette sinistose diminuerait notablement et que la France se redresserait avec le sourire (je n'ose dire "la banane") sans avoir besoin d'un discours d'Arnaud Montebourg, discours en ce domaine très souvent contre-productif, soit dit en passant.

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  • : Le Huron, Pangloss et compagnie
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Ceux qui ont leurs deux yeux sont regardés de travers.

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(Henri Jeanson)

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Certes, nous sommes embarqués sur le Titanic mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter: en cas de problème on nous transfèrera sur le radeau de la Méduse.

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