J'ai entendu ce matin sur la radio d'Etat un bonhomme parler d'une phrase qui l'a surprise et un peu plus tard une dame qui affirmait "s'être mis à ...". Auraient-ils changé de sexe? Non! Simplement, ils ignorent tout des règles de grammaire qu'on apprend ou qu'on est censé apprendre en CM2 au point de réussir à faire des fautes d'orthographe en parlant. Un exploit!
Vous me direz: "Ce n'est pas grave". Je vous rétorque que c'est grave car, avant toute autre chose, leur boulot est de parler français. Ce qui est une faute pour n'importe qui est une faute professionnelle pour un journaliste. Imaginerait-on un cuisinier qui confondrait le sel et le sucre? Répondrait-on aux clients du restaurant où il sévit "Ce n'est pas grave"?
J'ai abordé ce sujet au cours d'un précédent article et déjà parlé de ce qui va suivre. Ceux qui connaissent mon blog depuis longtemps n'ont qu'à passer à autre chose.
J'ai entendu, il y a quelques temps une émission du médiateur de Radio-France où le bonhomme répercutait les observations des auditeurs en invitant un responsable de la chaîne à y répondre. Ce qui lui donnait d'office le dernier mot.
Que répondre aux auditeurs qui se plaignaient du fait que le Français est massacré sur les ondes de la radio d'Etat? C'est simple (en substance, je ne me souviens plus des mots exacts): "Ces courriers proviennent le plus souvent de personnes âgées".
Ils nous font chier, les vieux!