Dernier épisode: l'amendement anti Hirsch qui vise à supprimer la rémunération (9 200 euros par mois quand même!) du président de cette "indispensable" et que le monde entier nous envie "Agence du service civique".
Hirsh a eu le tort de cracher dans la soupe en dénonçant les conflits d'intérêt de tous ces parlementaires qui se découvrent sur le tard une vocation de consultants ou d'avocat d'affaires dans des cabinets qui ont à traiter des dossiers où leur carnet d'adresse vaut largement une maîtrise de droit fiscal.
Il se défend en affirmant qu'en tant que conseiller d'état, il a droit à une rémunération.
Il y passe beaucoup de temps au Conseil d'Etat?
Les gloutons se battent en utilisant coups tordus (affaire Clearstream) ou menaces (croc de boucher). Pour l'instant, on ne déplore (ou on ne se réjouit?) pas encore de morts.
L'affaire Boulin et les disparitions opportunes qui ont émaillé l'ère Mitterrand sont-elles si loin derrière nous?
Placés au-dessus de lois qu'ils votent, ils se partagent ou se disputent les fromages que, bonne fille, la République réserve à ses loyaux serviteurs. A condition que chacun joue le jeu. Y compris les médias qui utilisent souvent la liberté qu'ils revendiquent pour ne pas parler de sujets qui fâchent les puissants.
C'est ce que regrette Rachida Dati qui proteste contre l'écho que la presse a donné à l'arrestation d'un de ses frères (encore un!) pour trafic de drogue "alors que des enfants de personnalités commettent des faits très graves", sans que la presse ne s'en mêle.
Plus graves que le trafic de drogue? On aimerait bien savoir.