Aujourd'hui, le prix des cigarettes a augmenté de 6%. Comme on le lui demande, la presse officielle nous prie de croire qu'en ces temps de crise, les quatre cents millions supplémentaires que, sous forme de taxes, l'Etat va engranger seront les bienvenus. Et, toujours pour faire plaisir, on ne nous dit pas tout.
Il faut qu'au petit matin, un porte-parole du comité de lutte contre le tabagisme soit interrogé, pour qu'on apprenne que ces six pour cent ne sont pas une augmentation des taxes mais une augmentation du prix sur lequel les taxes sont calculées.
La différence? C'est simple: les cigarettiers bénéficient aussi de cette augmentation.
L'UMP espère que les débitants de tabac et les cigarettiers sauront s'en souvenir au moment des prochaines présidentielles. Les premiers pour "bien voter", les seconds pour ne pas rester sourds aux sollicitations de ceux qui leur suggèreront qu'une participation financière aux dépenses de campagne serait la bienvenue.