17 mars 2010
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On ne nous dit jamais rien!
Voilà-t-y pas qu'au détour d'un sujet sur les régionales, je découvre que la Constitution de la Vème République a été profondément modifiée. Je n'étais pas au courant. Sans doute que la nouvelle n'est pas arrivée jusqu'à ma campagne.
Ou alors, j'ai dû louper un referendum, je ne vois pas d'autre explication.
Je vous la fais courte:
En France on élit un président de la République.
Et après on élit des députés.
Le président choisit ensuite un premier ministre non pas obligatoirement d'accord avec lui (cf la "cohabitation") mais susceptible de recueillir à l'Assemblée Nationale la majorité des voix des députés sur la politique qu'il conduit.
S'il arrive que les députés retirent leur confiance au premier ministre, on décide que c'est lui qui s'écrase.
Or, je viens d'entendre François Fillon tancer les députés de sa majorité qui se sont permis des critiques à son encontre. L'objectif étant de les faire rentrer dans le rang sarkoziste entre les deux tours des régionales dont les résultats ont été interprétés comme un désaveu du tandem président-premier ministre.
C'est là que je m'étonne. Normalement, Fillon ne devrait même pas songer à tenir ce genre de discours. Et les députés contestataires, devraient, de leur côté, s'employer à inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée une motion de censure soigneusement tricotée.
Car enfin, qui c'est qui commande dans un régime parlementaire?
Voilà-t-y pas qu'au détour d'un sujet sur les régionales, je découvre que la Constitution de la Vème République a été profondément modifiée. Je n'étais pas au courant. Sans doute que la nouvelle n'est pas arrivée jusqu'à ma campagne.
Ou alors, j'ai dû louper un referendum, je ne vois pas d'autre explication.
Je vous la fais courte:
En France on élit un président de la République.
Et après on élit des députés.
Le président choisit ensuite un premier ministre non pas obligatoirement d'accord avec lui (cf la "cohabitation") mais susceptible de recueillir à l'Assemblée Nationale la majorité des voix des députés sur la politique qu'il conduit.
S'il arrive que les députés retirent leur confiance au premier ministre, on décide que c'est lui qui s'écrase.
Or, je viens d'entendre François Fillon tancer les députés de sa majorité qui se sont permis des critiques à son encontre. L'objectif étant de les faire rentrer dans le rang sarkoziste entre les deux tours des régionales dont les résultats ont été interprétés comme un désaveu du tandem président-premier ministre.
C'est là que je m'étonne. Normalement, Fillon ne devrait même pas songer à tenir ce genre de discours. Et les députés contestataires, devraient, de leur côté, s'employer à inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée une motion de censure soigneusement tricotée.
Car enfin, qui c'est qui commande dans un régime parlementaire?