Grâce à la Suisse, on en apprend de belles! Que Moscovici était déjà au courant en décembre dernier de l'existence du compte de Cahuzac, que le DCRI était derrière tout ça parce que ses dirigeants voulaient faire tomber le ministre du Budget qu'on soupçonnait de vouloir faire de trop grosses coupes dans le budget de la Défense.
On apprend aussi qu'il y aurait à la DCRI des gens qui ont des dossiers compromettants sur d'autres fraudeurs et d'une manière générale sur les personnalités qui ont quelque chose à se reprocher ou qui ne voudraient pas que certains aspects de leur vie soient mis sur la place publique.
En les menaçant d'ouvrir ces dossiers pour les "dissuader" de prendre des décisions contraires aux intérêts supérieurs de la nation (du point de vue de la DCRI, bien sûr).
Juste un exemple: imaginez-vous le séisme médiatico-politique si Médiapart dévoilait le Q.I de Jean-Pierre Raffarin.