Une des questions posées aujourd'hui par les téléspectateurs de "C dans l'air" concernait le commerce avec la Chine: "Pourquoi ne pas taxer les produits qu'on leur achète?", demandait-on.
La réponse noyait le poisson, du genre "l'Europe fait les deux tiers de son commerce à l'intérieur de ses frontières". Pas un mot sur le troisième tiers et sur la part qu'en prend la Chine.
Cela montre l'aveuglement de nos politiques.
Car le problème ne vient pas du fait qu'on achète leurs produits aux Chinois.
Pas du tout!
Le problème, c'est qu'on les leur paie.
Et avec de l'argent qu'on leur a emprunté.
Et qu'on devra leur rendre.
Avec des intérêts.
Cela me donne l'occasion de publier ma proposition n°6.
J'instituerai une taxe sur les importations calculée en fonction de la dette que nous aurons vis-à-vis de chacun des pays, taxe destinée au remboursement de cette dette.
En revanche, les pays qui sont nos débiteurs (principalement les pays qui ont du mal à émerger) seront taxés négativement, "détaxés" pour faire simple, et cette détaxe qui leur permettra de nous vendre leurs produits plus facilement, leur servira à rembourser la dette qu'ils auront contractée auprès de nous.
Lors de ma prochaine présidence du "G quelque chose", j'inciterai les autres pays à faire de même (quitte à tordre le bras de leurs représentants, à séduire leurs représentantes ou à faire boire les autres).
Et voilà!
Et, bien sûr: Votez Pangloss!