La France, nous dit Cambadelis (mais si, vous savez bien, celui qui a remplacé Désir rue de Solferino), la France, donc, ne pourra tenir son engagement de ramener son déficit à 3% du PIB en 2015. C'est "inévitable".
Pourquoi se croit-il obligé d'annoncer quelque chose que l'on savait depuis lulure? Pour préparer le terrain à Valls et à Hollande qui nous présenteront la note (la douloureuse) à la rentrée, pensent les analystes.
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Ce qui m'a fait dresser l'oreille ce sont ces quelques mots qui, si on les décrypte, montrent quelles sont les véritables préoccupations des princes qui nous gouvernent: "La France fait des réformes. Elles ont un prix électoral considérable." (d'après leMonde.fr) ou, autre version, "le prix électoral faramineux que nous avons dû payer" (d'après leJDD.fr)
Traduction: tout ce que nous avons fait depuis que nous sommes arrivés au pouvoir n'a pas amélioré la situation du pays. Les titulaires d'une carte d'électeur nous ont déjà fait savoir à l'occasion des dernières consultations qu'ils n'étaient pas contents du tout et nous craignons qu'ils soient encore plus sévères lors des prochaines.
Et comment est-ce qu'on va bouffer si on ne vote plus pour nous?