J'ai entendu ce matin sur la radio d'Etat, un type qui n'avait pas le moral: il parlait d'une convention internationale selon laquelle les pays signataires se sont engagés à consacrer un pourcentage important de leur territoire terrestre et maritime à l'établissement de zones protégées, conservatoires et autres réserves à destination des espèces animales et végétales en danger. Le tout au bénéfice de cette bio-diversité en grand danger.
Il s'agissait au départ d'étendre les zones existantes pour arriver au pourcentage déterminé. Mais le résultat n'a pas été à la hauteur des espérances. Alors, on a réduit les objectifs. De la conservation de la biodiversité, on est passé au ralentissement de sa diminution, puis, comme ça semblait encore hors de portée, à la diminution de l'accélération de sa disparition en attendant de trouver des solutions.
Et même ça, on y arrive pas.
Il faut dire que l'augmentation de la population mondiale va à l'encontre de la préservation de la nature.
Il faut dire aussi que nombre de pays émergents, pour bénéficier d'aides, déterminent sur les cartes des zones protégées mais ne poussent pas plus loin leurs efforts.
Il faut dire enfin que beaucoup de pays n'ont même pas signé cette convention.