Le bon élève se met au travail dès la rentrée des classe, il apprend toutes ses leçons, fait tous les exercices, rend ses devoirs en temps et en heure et, quand arrive l'examen de fin d'année, il est prêt, son livret scolaire rend compte de son assiduité et des excellents résultats qu'il a obtenus et il ne compte pas sur les insuffisances de ses camarades pour se classer premier.
En revanche, le mauvais élève, tout heureux d'avoir accédé au niveau supérieur, commence par fêter ça avec les copains, prend quelques jours de vacances, s'occupe de ses affaires de coeur, devient l'animateur d'une joyeuse bande de fils à papa à qui il rend quelques services, fait rédiger ses devoirs par d'autres, promet de se mettre bientôt au travail et, lorsque s'approche l'échéance, bachote de manière désordonnée, s'agite, s'affole, cherche de l'aide un peu partout et finit par décider sans avoir réfléchi plus avant d'appliquer la taxe Tobin, de créer la TVA sociale et de sauver Sea France.