Interdire les manifestations religieuses dans la sphère publique (corollaire: confiner la religion dans la sphère privée) semble la définition la plus communément admise de la laïcité.
Dans les deux cas, cela suppose que les règles qui s'appliquent dans la cité sont supérieures aux impératifs religieux .
Que dire aux fidèles d'une religion pour qui la parole de Dieu prime sur les lois humaines?
Sont-ils convaincus quand on leur dit: "La République vous reconnaît le droit de croire que votre dieu vous a donné des règles auxquelles vous devez vous soumettre mais vous n'avez pas le droit de lui obéir si ces règles vont à l'encontre de la loi de la République"?
Le principe de laïcité convient très bien aux athées puisqu'il ne les concerne pas. Malheureusement, c'est aux croyants qu'on demande de l'appliquer.