Qui ça "Ils"? Les partis politiques et les médias qui jouent pour eux les faire-valoir et qui nous bassinent avec leurs luttes internes sur le thème "Qui sera le prochain chef?".
On avait déjà eu la primaire socialiste dans laquelle, après les viandages sofitélien et carltonien de celui qui faisait la course en tête (de noeud?), les seconds couteaux se disputaient la place laissée vacante de manière inespérée.
On a aujourd'hui le combat au sabre émoussé entre Copé et Fillon qui n'existent que parce que Sarko utilise sa retraite à se laisser pousser la barbe entre deux conférences à 100 000 euros.
Et les médias emboîtent le pas en transformant ce qui devrait être un débat interne à usage exclusif des adhérents en un spectacle qui tient du jeu télévisé bas de gamme (pourquoi ne pas le faire arbitrer par Laurence Boccolini ou Julien Lepers?), de l'événement pipole et de la compétition sportive destinée à désigner le vainqueur d'un match de énième division entre deux équipes villageoises.
Eh bien! Non! Désolé, messieurs de la presse! Ça n'a aucun intérêt.
Et de savoir qui pourra se targuer d'être le candidat de sa droite en 2017 et donc, s'ils se rabibochent entre temps, qui sera son premier ministre, ça m'indiffère.
Je me demande même si ça va intéresser les militants.
Eux, certainement, pensez-vous.
Vous pensez peut-être à tort: j'aimerais qu'on nous indique le taux d'abstention à cette élection (sans bourrage des urnes, électeurs fictifs et émargements fantaisistes, SVP).