Il y a ceux qui croient que Valls va pouvoir enfin choisir des ministres efficaces et qui saluent le départ de Montebourg et de ses copains "rats-qui-quittent-le-navire". Il y a ceux qui espèrent une dissolution qui ramènera la fine équipe Fillon, Raffarin, Bertrand. Il y a ceux qui croient qu'Hollande ne peut plus rien faire d'autre que démissionner. Il y a ceux qui attendent 2017 et Sarkozy. Il y a ceux qui pensent que le moment est venu pour la révolution prolétarienne et ceux qui attendent que naisse un "dictateur qui remettra tout ce joli monde au pas". Il y a ceux qui se disent "qu'il nous faudrait une bonne guerre". Il y a même ceux qui chantent "Sauvez, sauvez la France au nom du Sacré-Coeur"
Il y a ceux.... Il y a ceux ... Il y a ceux ...
Et puis il y a ceux qui se disent que tous ces gens ne sont pas là par hasard et qu'il y va un peu de la faute de ceux qui les ont élus en croyant que -juré craché- cette fois-ci les promesses allaient être tenues ou que le passé des traîneurs de casseroles ne permettait pas de préjuger de l'avenir ou "qu'il fallait voter pour le moins pire" ou que "voter est un droit mais aussi un devoir" et qui, élection après élection, ont contribué à constituer cette classe de politiciens plus ou moins honnêtes, plus ou moins clientélistes, plus ou moins magouilleurs, plus ou moins compétents qui nous ont plongés dans la panade où nous pataugeons aujourd'hui sans espoir d'en sortir de sitôt.
Et donc qui se marrent puisqu'en pensant à ce qui nous attend, ils n'ont plus que leurs yeux pour pleurer.