"Le tourbillon qui semble aspirer par le fond l'économie espagnole donne le vertige à toute l'Europe. Les chiffres du désastre s'aggravent chaque jour. Vendredi 27 avril, l'institut espagnol de la statistique a dénombré 366 000 chômeurs supplémentaires au premier trimestre : 5,6 millions d'Espagnols, un quart de la population active, sont sans emploi. Et la Banque d'Espagne a indiqué que 60 % du portefeuille des banques lié à la construction (184 milliards d'euros) seraient problématiques.
La sanction de l'agence de notation Standard & Poor's, qui vient de reléguer la note du pays à BBB+, n'est pas seulement humiliante pour la quatrième économie de la zone euro : elle est tristement réaliste" (Source: LeMonde.fr).
Seules solutions trouvées par les "gens qui savent" (les mêmes, hélas! que ceux qui ont causé cette crise): une cure d'austérité (pour achever les blessés) et une acrobatie monétaire entre les banques et la BCE (pour prolonger les grabataires).
Comment un Espagnol dirait "on n'est pas dans la merde" en grec?