Les Américains bombardent l'artillerie de l'Etat Islamique pour protéger les Kurdes chez qui se sont réfugiés, les chrétiens et les yezidis.
Ils n'ont doinc rien compris!
Je vous fiche mon billet que s'ils continuent (mais vont-ils continuer?), on apprendra bientôt que des bavures (vraies ou fausses) se sont produites et que des "civils" (vrais ou faux) en ont fait les frais. La propagande islamiste est bien rodée. On peut compter sur elle pour transformer les agresseurs en victimes.
Donc, ils bombardent; tout en promettant qu'ils n'enverront pas de troupes au sol. Une façon de reconnaître la souveraineté des djihadistes sur leur nouvel état où ils seront tranquilles.
Les Amerloques agissent comme s'ils reconnaissaient de fait l'EI, qu'ils prenaient acte du fait qu'il contrôlait le territoire conquis, qu'ils ne le combattaient pas vraiment mais se contentaient de limiter l'effet de ses avancées pour le gêner dans ses massacres. On sous-entend que s'ils massacraient un peu moins, s'ils étalaient leurs nettoyage dans le temps, s'il lui donnaient une apparence légale en utilisant des tribunaux, les djihadistes pourraient continuer sans problème sinon se voir adresser quelques vigoureuses protestations dans lesquelles se glissera l'adjectif "intolérable".
Or, les djihadistes ont clairement exprimé leurs intentions conquérantes et ont suffisamment fait la preuve de leur nocivité.
Les bombarder sans les combattre, sans manifester l'intention de détruire leur califat et d'éradiquer leur idéologie sera perçu comme un aveu de faiblesse et la propagande en fera une preuve de lâcheté. Cela ne revient qu'à les encourager et à leur permettre de servir d'exemple au reste des musulmans radicaux de par le monde.
Ce qui nous promet de beaux jours.
Nos djihadistes français n'iront plus combattre Bachar el-Hassad mais rejoindront directement l'armée du califat.
Si c'était pour faire ça, Obama aurait dû se contenter de parachuter des vivres et des médicaments aux réfugiés assiéges par les djihadistes.
Et laisser ses F-18 au hangar.
La guerre, ou on la fait à fond ou on reste chez soi. Sinon on la perd.
Depuis le temps, les Américains auraient dû apprendre la leçon.
Regardez les Suisses et posez-vous la question: "Depuis combien de temps n'ont-ils pas perdu une guerre?"