Il est revenu. Alleluia! On va pouvoir se passionner, se scandaliser, trembler et surtout rigoler. Sarko est revenu à la tête de l'UMP. On va voir ce qu'on va voir.
Certes, on avait Pépère et ses joyeux compagnons. On avait ses bourdes, ses cravates de travers, son élocution hasardeuse et son éloquence approximative, on a eu ses histoires de cul et son scooter coquin, le livre de son ex, les ennuis judiciaires de ses copains et le refrain de ses promesses qui se réaliseraient dans un futur qui reculait comme l'horizon.
Mais, avouons-le, on se lasse. Et ce ne sont pas quelques gadgets comme l'invention de cette notation "bienveillante" et colorée qui peuvent intéresser les spectateurs blasés que nous sommes devenus.
Tandis que le retour de Sarko, c'est du sérieux, du lourd et peut-être même du saignant.
L'UMP qui roupillait, qui n'osait pas se montrer sinon pour rabâcher de vieux refrains ou se déclarer innocente chaque fois que résonnait une casserole, vient de se réveiller en sursaut: le sauveur est ressucité et ceux qui étaient ses concurrents ou ses adversaires sinon ses ennemis quand ils pensaient à 2017, se pressent pour le toucher pour vérifier que c'est bien lui et lui demander une bonne place à la droite du Père ou à la gauche à la rigueur si c'est au premier rang.
Et maintenant que le combat commence!