Il est de bon ton en France de dire pis que pendre des Allemands qui s'assoient sur les sous qu'ils ont gagnés et qui ne veulent pas boucher les trous que les dirigeants des autres pays de la zone euro ont joyeusement creusés chez eux.
Les économistes nous le répètent à l'envi: les Allemands sont des égoïstes, des radins, des exportateurs compulsifs, des obsédés de la qualité, des commerciaux trop efficaces, des ..., des... et même des .... C'est dire!
Ils ont le culot (ce n'est qu'un exemple) de fabriquer des Mercedes et des BMW alors que nous, pauvres naïfs, inconscients de leur duplicité, nous fabriquions paisiblement des Renault.
Ils allaient jusqu'à travailler dans notre dos pendant qu'on était en grève.
Si ça, ce n'est pas de la concurrence déloyale, je ne m'y connais pas.
Plus Allemands qu'eux, c'est simple, je ne vois que les Suisses qui non seulement gardent leur pognon mais qui gardent aussi le nôtre (si on est riche).
Et pour couronner le tout, les Français, lorsqu'il s'agit de les protéger de la crise économique font plus confiance à la chancelière allemande et à son gouvernement (46%) qu'à l'Europe (36%) ou qu'à Sarko et sa fine équipe (33%) (sondage Harris-Le Parisien).
Heureusement pour Sarko qu'elle n'a pas le droit de se présenter aux présidentielles française, Angela.
Tout ça pour dire que des gens qu'on admire, à qui on fait plus confiance qu'à nous mêmes et -j'ose le dire- qu'on aime, nous refuseraient leur pognon?
Impensable!
Ou alors, c'est que c'est rien que des sales Boches.