Samedi, j'ai regardé le défilé. C'était épuisant. Surtout parce qu'à part le type qui commentait avec Marie Drucker sur France 2, la moitié des journalistes étalait son incompétence et sa mauvaise éducation quand ils parlaient de ce qui se passait sur les Champs (un exemple parmi d'autres: quand un homme s'adresse à un général, il l'appelle "Mon général" et pas "Général" tout court. Ce sont les femmes en revanche, qui lui disent "Général").
L'autre moitié, constituée de ceux qui interviewaient les personnalités autour de la tribune officielle socialiste, maniait la brosse à reluire avec un enthousiasme tel que j'en avait honte pour eux.
Tout ça, ça énerve et, à mon âge, ça fatigue.
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Dimanche, en allant acheter mon pain, j'ai trouvé un cochon. Un de ces cochons exotiques qu'on appelle "cochons nains" et que des imbéciles achètent tout petits à peine sevrés sans savoir qu'une bête de soixante kilos n'est naine que par rapport à un animal qui en pèse plus de deux cents.
Résultat: les trois quarts de ces cochons sont abandonnés dès qu'ils deviennent adultes, qu'il leur faut de la place et qu'à moins d'être un passionné et de s'y connaître, les traiter en "animaux de compagnie" est un enfer qui finit par revenir cher.
Celui-là était attaché par une patte arrière à un poteau à la sortie du village que je traverse. Pour éviter qu'il ne finisse par se dégager et provoque un accident, je l'ai chargé à l'arrière de mon C15 et -après un tour sur internet- l'ai amené à un refuge susceptible de l'héberger. Ce refuge est géré par une association qui s'appelle "Groin Groin" (sic).
Voilà. Ça m'a pris l'après-midi, ça m'a fait une balade dans une jolie campagne (le Perche) et je suis rentré crevé.