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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 17:23

Le bon docteur Wo a excellement mis son grain de sel sur l'enseignement. Ce qui m'a donné l'envie de mettre le mien, surtout après avoir entendu une statistique ce matin. C'est parti:

A la "Journée Défense et Citoyenneté" (anciennement "Journée d'Appel de préparation à la Défense" et plus anciennement encore "les trois jours"), on fait passer des test aux jeunes qui veulent bien s'y rendre et après on fait des statistiques dont celle-ci: 20% ne savent pas lire et 10% des autres "ont des difficultés" à la lecture de certains mots, ce qui dénote, paraît-il, outre les divers degrés de "difficultés", une maîtrise incomplète de la langue.

Vous avez appris comme moi que Luc Châtel veut tenter l'expérience de l'apprentissage de l'anglais dès trois ans.

Alors je me pose une question: à quoi va servir la connaissance de quelques mots d'anglais à tous ceux qui connaissent peu ou mal la langue française?

A part, peut-être, la lecture de Madame Figaro, la compréhension des émissions de Canal Plus en clair ou l'écoute des radios pour djeun's?

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commentaires

L
<br /> La langue américaine est une émanation de l'anglais, d'où mon allusion. Je n'ignore pas que nos élites ne pensent que par les USA alors que ceux-ci, après avoir été hégémoniques pendant de longues<br /> décennies, sont en perte de vitesse. Le modèle américain semble encore faire rêver, au moins dans l'esprit des élites. D'où un langage émaillé de plus en plus d'expressions qui ne sont pas de chez<br /> nous, la production d'un langage abâtardi et la programmation, à terme, de la disparition de notre langue.<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Il semble en effet que l'Amérique "rêvée" par nos "élites" auto-proclamées (les guillemets sont de rigueur!) soit devenu le modèle simplet dont la référence signe leur appartenance culturelle et<br /> sociale. Cela s'accompagne du sentiment que les notions américaines ne peuvent être exprimées que par les mots utilisés outre-Atlantique pour les désigner. Mais il est intéressant de souligner<br /> que cette mode ne va pas sans un anti-américanisme viscéral.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Tiens, je me posais la même question. J'ai une réponse : le français est en perdition et il faut à tout coup que le langage soit universel. D'où le matraquage de l'anglais depuis des décennies. Le<br /> français rejoint dans la tombe le latin, ce géniteur conquérant dont les heures de gloire ne sont plus qu'un vain souvenir.Nos arrières-marmots ne sauront plus la langue de Molière, encore moins<br /> celle de la rue puisque la traître Albion aura envahi tout l'hexagone. Regrets éternels !<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> C'est l'Amérique, plus que l'Angleterre qui fait envie à nos élites branchées. Ce sont elles qui se font un point d'honneur de parsemer leurs phrases de mots d'outre-Atlantique. Ce pays n'est<br /> plus le mien! Tant pis pour lui!<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> On est bon pour du franglais. Que de bêtises! Un ministre de l'Education Nationale est en fait très nocif, il faudrait absolument s'en passer (certains ont d'ailleurs eu la prudence de ne rien<br /> faire).<br /> Dr WO<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Bien peu hélas!<br /> <br /> <br /> <br />

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