Quand, il y a cinq ans, le caporal Gilad Shalit a été enlevé par les Palestiniens, la presse nous l'a présenté comme un "franco-israélien".
Puis pendant cinq ans, il n'a plus été, le plus souvent, qu'israélien.
Maintenant qu'on annonce sa prochaine libération, il redevient franco-israélien.
Espérons pour lui que cette libération n'est pas une fausse nouvelle: il perdrait derechef sa nationalité française.