La catastrophe de Fukushima est loin d'être terminée. On pompe sans arrêt de l'eau contaminée et on contamine celle qui sert aujourd'hui encore à arroser les réacteurs pour empêcher qu'ils ne s'échauffent.
Et cette eau, il faut la décontaminer. Malheureusement, tous les jours, on décontamine moins d'eau qu'on n'en pompe et qu'on en produit. Il faut donc la stocker et pour cela on construit encore quelques dizaines de ces immenses citernes tous les mois. On peut juger de leur taille quand on la compare à celles des petits bonshommes en combinaison blanche qu'on voit sur la photo. Actuellement, nous dit LeMonde.fr, ces réservoirs contiennent encore plus de 435 000 m3 d'eau contaminée et on a déjà trouvé des fuites sur certains d'entre eux.
Et pour couronner le tout, le système de décontamination tombe régulièrement en panne. Lundi dernier une de ses trois unités "pour une cause inconnue" a cessé de fonctionner et on a "par précaution" (!) arrêté le fonctionnement des deux autres hier.
La "communauté internationale", s'inquiète, nous dit-on, car l'eau n'est qu'imparfaitement décontaminée. Il y reste "au moins" du tritium. Et "au plus"? Le risque de pollution de l'océan Pacifique menace.
Le directeur de la centrale a reconnu récemment se sentir démuni face à ces difficultés, et espérer que les efforts menés avec les autorités permettront d'en venir à bout.
Il espère? Et nous alors!
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Le Japon, c'est loin, me direz-vous. Parlons plutôt de la France et du printemps qui fait sortir les tracteurs dans les champs qu'ils arrosent de pesticides. Poison pour les insectes mais aussi pour les autres êtres vivants. J'ai trouvé un de mes chats très mal en point dans ma cour. Il titubait, tombait sur le flanc et ne se relevait que pour retomber. Le vétérinaire chez qui je l'ai amené l'a pris en charge: (perfusion et diurétique puissant) en réservant son pronostic. Vraisemblablement, m'a dit l'homme de l'art, il a été exposé à ces fameux pesticides. Au bout de vingt-quatre heures de traitement, il s'en est sorti. Mais il n'est pas exclu qu'il ait des séquelles rénales et/ou neurologiques.
Quand on traite dans les environs, je rentre chez moi, je ferme portes et fenêtres et tant pis pour le beau temps! Pour le bon air de la campagne, on verra un autre jour.
L'agriculture nourrit la France, nous prie-t-on de croire. Certes, mais avec quoi?
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Et bonjour chez vous!