Le recteur de la Grande Mosquée de Paris s'élève très vigoureusement contre le débat sur la laïcité. J'ai déjà dit ce que je pensais de cette idée géniale (du calme! je me gausse).
"Débat sur la laïcité"! Voici un bel exemple de politiquement correct dans lequel s'empêtrent ceux qui utilisent cette novlangue digne d'Orwell.
Car il ne s'agissait pas au départ de débattre sur la laïcité mais sur l'Islam et, pour la majorité des Français, même pas sur tout l'Islam: seulement sur les limites que la société devait et pouvait mettre à l'expression publique de cette religion, voile intégral, prières de rues et autres exigences de nourriture hallal, expression que l'on s'accorde pour dire que ce n'est le fait que d'une minorité.
Et voilà Dalil Boubakeur, craignant d'être débordé par les plus intégristes, abandonne sa posture de "modéré" pour affecter de croire que c'est à l'Islam lui-même qu'on s'attaque.
Voilà le porte-parole de "l'Islam de France" (mais subventionné par l'Algérie) qui, au lieu de se désolidariser des extrémistes, met dans le même sac les musulmans et les fondamentalistes, les pacifiques et les furieux, les intégrés et les intégristes.
Ce n'est pas un bel amalgame, ça?