Affronter le cagnard de Provence en plein mois d'août, sans l'ombre d'un parasol ou l'abri d'un chapeau de paille, sans porter la moindre lunette de soleil, avouez que c'est du courage. Et garder la pose assez longtemps pour que les photographes puissent opérer, tout ça en costume-cravate et chaussures de ville, ce n'est plus du courage, c'est de l'abnégation.
Il est donc rassurant de voir que, même pendant ses vacances, notre président n'oublie pas d'essayer de nous faire croire qu'il travaille à notre bonheur (vous êtes heureux, au moins?).
C'est vrai, la photo aurait pu être meilleure, on aurait pu choisir une pose où l'on ne voyait pas Valls menacer Pépère d'un index sermonneur, l'accessoiriste aurait dû se débrouiller pour qu'on ne s'aperçoive pas que le président était assis plus haut que son premier ministre et que tout ça manquait sacrément de naturel.
Mais bon, ça finira par s'arranger un jour.
Quand la courbe du chômage s'infléchira.