2 juillet 2009
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17:47
Pauvre Claude Bartolone qui a mal à son "Nouvel Obs"! Il faut dire que quand, comme lui, on est de gauche, qu'on ouvre un canard réputé de gauche, c'est pour y trouver des idées de gauche, des belles phrases de gauche, des commentaires de gauche sur une actualité sélectionnée par un comité de rédaction de gauche, des blagues de gauche et des sujets d'indignation de gauche qui vont vous requinquer pour une journée entière (il est dommage, à ce sujet, que le "Nouvel Obs" soit un hebdo!).
On le lit comme on fait sa prière, sans penser à autre chose que la dose de bonnes idées de gauche qu'on va s'injecter et pas pour y trouver une interview de Sarkozy que, rien qu'à voir sa photo, on se souvient que Ségo n'est pas à l'Elysée et qu'on aurait dû choisir quelqu'un d'autre et même qu'aux européennes, on n'a pas fait très fort ... enfin vous voyez ce que je veux dire. Ce n'est pas du bon français, mais il faut lui pardonner, le café n'a pas encore fait son effet.
En fait, dans le "Nouvel Obs" de Bartolone, tout est de gauche et surtout tout doit être de gauche. C'est une sorte de contrat entre Claude Bartolone et son magazine. Sauf la pub, bien sûr. Faut être sérieux! Claude Bartolone est comme les autres lecteurs du "Nouvel Obs": il ne fait pas ses courses chez Lidl et ne roule pas en Super Cinq.
Et donc voilà Claude, à peine réveillé, face à une interview de Sarko. Le choc! Faut le comprendre: pour lui, c'est comme si Christine Boutin trouvait la playmate du mois dans les pages centrales du "Pélerin". Alors, il a mal, il se plaint. SON "Nouvel Obs'" s'est fait le complice d'une opération de com'. Il se sent ... comment dire? Comme Sarko quand Cécilia s'est tirée.
Il a sans doute oublié que le Sarko en question est président de la République, qu'aucun magazine digne de ce nom ne refuserait une interview d'un chef d'état et que ce chef d'état-là ne faisant pas partie du comité de rédaction de gauche du magazine préféré de Claude, il répond ce qu'il veut aux questions qu'on lui pose.
Oui, il a dû oublier. Ou alors il a l'esprit étroit et, pour une raison qui m'échappe, il tient à le faire savoir.
Bon, d'accord, il y a un peu de cirage de pompes autour mais on n'attrape pas les présidents en les eugueulant avant et après l'interview. Vous croyez qu'il y aurait toutes ces belles pubs dans le "Nouvel Obs" si les journalistes écrivaient des articles vraiment de gauche notamment sur les annonceurs et leurs produits? Hé bien, Sarko, c'est pareil.
On le lit comme on fait sa prière, sans penser à autre chose que la dose de bonnes idées de gauche qu'on va s'injecter et pas pour y trouver une interview de Sarkozy que, rien qu'à voir sa photo, on se souvient que Ségo n'est pas à l'Elysée et qu'on aurait dû choisir quelqu'un d'autre et même qu'aux européennes, on n'a pas fait très fort ... enfin vous voyez ce que je veux dire. Ce n'est pas du bon français, mais il faut lui pardonner, le café n'a pas encore fait son effet.
En fait, dans le "Nouvel Obs" de Bartolone, tout est de gauche et surtout tout doit être de gauche. C'est une sorte de contrat entre Claude Bartolone et son magazine. Sauf la pub, bien sûr. Faut être sérieux! Claude Bartolone est comme les autres lecteurs du "Nouvel Obs": il ne fait pas ses courses chez Lidl et ne roule pas en Super Cinq.
Et donc voilà Claude, à peine réveillé, face à une interview de Sarko. Le choc! Faut le comprendre: pour lui, c'est comme si Christine Boutin trouvait la playmate du mois dans les pages centrales du "Pélerin". Alors, il a mal, il se plaint. SON "Nouvel Obs'" s'est fait le complice d'une opération de com'. Il se sent ... comment dire? Comme Sarko quand Cécilia s'est tirée.
Il a sans doute oublié que le Sarko en question est président de la République, qu'aucun magazine digne de ce nom ne refuserait une interview d'un chef d'état et que ce chef d'état-là ne faisant pas partie du comité de rédaction de gauche du magazine préféré de Claude, il répond ce qu'il veut aux questions qu'on lui pose.
Oui, il a dû oublier. Ou alors il a l'esprit étroit et, pour une raison qui m'échappe, il tient à le faire savoir.
Bon, d'accord, il y a un peu de cirage de pompes autour mais on n'attrape pas les présidents en les eugueulant avant et après l'interview. Vous croyez qu'il y aurait toutes ces belles pubs dans le "Nouvel Obs" si les journalistes écrivaient des articles vraiment de gauche notamment sur les annonceurs et leurs produits? Hé bien, Sarko, c'est pareil.