12 mai 2009
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21:10
Les prises de position du Groupe TF1 sont "notoirement" en faveur de la loi Hadopi. C'est du moins ce qu'affirme le "Groupe". Et comme je suis gentil je vais le croire bien que, personnellement, je n'en aie jamais été avisé. Et pourtant, il a les moyens, le "Groupe". Rien que la télé! Moi, si le "Groupe" était apparu sur mon écran dans son beau costume pour me dire dans le blanc de l'oeil qu'il était pour la loi Hadopi, je n'aurais pas loupé ça, c'est sûr!
Mais bon. Il se peut que j'aie regardé une autre chaîne quand il est intervenu. Il se peut même qu'à ce moment je me sois livré à quelque activité hautement répréhensible comme de faire un article sur mon blog pour exposer ce que je pensais du "Groupe".
Mais le cadre que le "Groupe" a licencié n'a pas dit du mal de son employeur mais de la loi Hadopi. Et en plus, il ne s'adressait pas au "Groupe" mais à sa députée (qui contrairement aux apparences ne joue pas du violon).
Qu'il faille être chrétien pour travailler à La Croix ou communiste pour travailler à L'Humanité, je veux bien l'admettre. Ce sont des organes d'opinion. Mais le "Groupe" n'est pas officiellement d'opinion. Ou alors j'ai loupé un épisode. Je sais que les mauvaises langues affirment qu'il est pro-Sarkozy. Mais ça, ce n'est pas une opinion. C'est du bizness. Faut pas confondre, c'est sérieux. Il s'agit de pognon.
Et donc le bonhomme a été licencié quand son mail, parti de chez la députée (Hou la cafteuse!) est arrivée chez la ministre dont un collaborateur (aïe! ça m'a échappé) a, comme son nom l'indique, dénoncé le blasphémateur déviationniste à sa direction (celle du "Groupe").
Pas très fière la ministre a sanctionné le collaborateur en question. Genre Ponce-Pilate, "Je ne veux pas que l'on me mêle à ça, je me désolidarise".
Conclusion de tout ça: le "Groupe" (c'est un nom de code, on l'aura compris. Se dire Chef, Directeur ou PDG, par les temps qui courent, c'est un coup à se faire séquestrer) exige des gens qu'il paie (sinon dehors!) qu'ils aient la même opinion que lui sur la loi Hadopi qui vient d'être votée avec quelques défections à droite.
Alors, je m'interroge: les députés de la majorité qui viennent de ne pas la voter, cette loi. Que risquent-ils?
Je vous laisse imaginer. Je ne veux pas me lancer dans la diffamation. Je ne suis qu'un groupe de terre comparé au "Groupe" de fer.
Surtout qu'avec ce que je viens d'écrire, un de mes lecteurs malveillants pourrait transmettre mon article au Chef de ma caisse de retraite qui, s'il est très copain avec le "Groupe", pourrait me rayer de ses tablettes.
PS: Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas mais je conseillerais bien aux employés du "Groupe" de demander respectueusement à leur direction que leur soient communiquées la liste des opinions qu'ils doivent professer s'ils veulent garder leur boulot.
Mais bon. Il se peut que j'aie regardé une autre chaîne quand il est intervenu. Il se peut même qu'à ce moment je me sois livré à quelque activité hautement répréhensible comme de faire un article sur mon blog pour exposer ce que je pensais du "Groupe".
Mais le cadre que le "Groupe" a licencié n'a pas dit du mal de son employeur mais de la loi Hadopi. Et en plus, il ne s'adressait pas au "Groupe" mais à sa députée (qui contrairement aux apparences ne joue pas du violon).
Qu'il faille être chrétien pour travailler à La Croix ou communiste pour travailler à L'Humanité, je veux bien l'admettre. Ce sont des organes d'opinion. Mais le "Groupe" n'est pas officiellement d'opinion. Ou alors j'ai loupé un épisode. Je sais que les mauvaises langues affirment qu'il est pro-Sarkozy. Mais ça, ce n'est pas une opinion. C'est du bizness. Faut pas confondre, c'est sérieux. Il s'agit de pognon.
Et donc le bonhomme a été licencié quand son mail, parti de chez la députée (Hou la cafteuse!) est arrivée chez la ministre dont un collaborateur (aïe! ça m'a échappé) a, comme son nom l'indique, dénoncé le blasphémateur déviationniste à sa direction (celle du "Groupe").
Pas très fière la ministre a sanctionné le collaborateur en question. Genre Ponce-Pilate, "Je ne veux pas que l'on me mêle à ça, je me désolidarise".
Conclusion de tout ça: le "Groupe" (c'est un nom de code, on l'aura compris. Se dire Chef, Directeur ou PDG, par les temps qui courent, c'est un coup à se faire séquestrer) exige des gens qu'il paie (sinon dehors!) qu'ils aient la même opinion que lui sur la loi Hadopi qui vient d'être votée avec quelques défections à droite.
Alors, je m'interroge: les députés de la majorité qui viennent de ne pas la voter, cette loi. Que risquent-ils?
Je vous laisse imaginer. Je ne veux pas me lancer dans la diffamation. Je ne suis qu'un groupe de terre comparé au "Groupe" de fer.
Surtout qu'avec ce que je viens d'écrire, un de mes lecteurs malveillants pourrait transmettre mon article au Chef de ma caisse de retraite qui, s'il est très copain avec le "Groupe", pourrait me rayer de ses tablettes.
PS: Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas mais je conseillerais bien aux employés du "Groupe" de demander respectueusement à leur direction que leur soient communiquées la liste des opinions qu'ils doivent professer s'ils veulent garder leur boulot.