15 juin 2008
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Docte commentaire d'un membre de la communauté de "Ceux Qui Savent Ce Qui Est Bon Pour Nous" après le "Non" irlandais au référendum sur le traité de Lisbonne : "C'est la faillite de la démocratie représentative".
Et pourquoi donc?
Parce que, dit le bonhomme,
- le référendum "coagule" (!) des opinions différentes qui vont de l'extrême-droite à l'extrême-gauche (on passe rapidement sur ceux qui, de gauche, du centre et de droite, ont, eux aussi, voté non car les 53%, il faut bien les trouver ailleurs que dans les extrêmes).
- et que les parlements ("démocratiquement élus", insiste-t-il) auraient voté "Oui".
N'importe qui, après ces préliminaires, en serait arrivé à la conclusion que la classe politique est coupée de ses électeurs. Eh bien non!
Il en conclut qu'il faut cesser d'organiser des référendums et demander désormais aux parlements de prendre les bonnes décisions.
Mais, se sent-on en droit d'objecter, quel député, "représentant du peuple" a promis dans son programme qu'il adopterait le traité de 2005 et sa mouture de 2008?
Et s'il en avait fait son principal argument de campagne, aurait-il été élu? Aurait-il été jugé "représentatif" par ceux qui dans leur majorité ont refusé les traités constitutionnels?
Voilà une bonne question et "l'homme qui sait" nous remercie de ne pas la poser. Il serait peut-être embarrassé pour répondre.
Et bonjour chez vous!
Et pourquoi donc?
Parce que, dit le bonhomme,
- le référendum "coagule" (!) des opinions différentes qui vont de l'extrême-droite à l'extrême-gauche (on passe rapidement sur ceux qui, de gauche, du centre et de droite, ont, eux aussi, voté non car les 53%, il faut bien les trouver ailleurs que dans les extrêmes).
- et que les parlements ("démocratiquement élus", insiste-t-il) auraient voté "Oui".
N'importe qui, après ces préliminaires, en serait arrivé à la conclusion que la classe politique est coupée de ses électeurs. Eh bien non!
Il en conclut qu'il faut cesser d'organiser des référendums et demander désormais aux parlements de prendre les bonnes décisions.
Mais, se sent-on en droit d'objecter, quel député, "représentant du peuple" a promis dans son programme qu'il adopterait le traité de 2005 et sa mouture de 2008?
Et s'il en avait fait son principal argument de campagne, aurait-il été élu? Aurait-il été jugé "représentatif" par ceux qui dans leur majorité ont refusé les traités constitutionnels?
Voilà une bonne question et "l'homme qui sait" nous remercie de ne pas la poser. Il serait peut-être embarrassé pour répondre.
Et bonjour chez vous!