5 avril 2008
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Les sports mécaniques sont-ils solubles dans le Grenelle de l'environnement? Il semblerait que non. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça fait des grumeaux comme beaucoup d'autres problèmes que promettait de résoudre cette solution-miracle. Notre ministre d'Etat aurait-il négliger de touiller?
Les vroum-vroumistes seraient-ils donc exonérés de toute responsabilité dans la production de CO2? Pourtant fabriquer des bagnoles et des motos qui ne semblent servir qu'à tourner sur des circuits ou circuler sur des parcours fléchés, les transporter, bétonner quelques hectares, faire autour de tout ça le battage indispensable, puis faire tourner ces bolides, les filmer, diffuser les films, produire des magazines en couleur pour en parler, consomme des quantités d'énergie non négligeables.
La seule utilité des sports mécaniques n'est pourtant que publicitaire: vanter les mérites d'une quantité de produits propres à accélérer le réchauffement de l'atmosphère ou dont beaucoup n'ont qu'un très lointain rapport avec l'automobile quand ils ne sont pas incompatibles avec son usage raisonnable (bière et autres alcools pour ne citer qu'eux) et parer ce qui n'est somme toute qu'un moyen de transport d'un prestige frelaté et même source de danger car il fait la promotion de la conduite "sportive".
Les véhicules, ceux qui les conduisent, les entretiennent ou tout simplement les entourent sont transformés en emplacements d'affichage. On peut en dire autant des endroits où ils roulent, des écrans où on les voit tourner et des spots publicitaires diffusés avant, pendant et après.
Compte tenu du public que racolent ces sports mécaniques, on aurait le même impact avec des courses de femmes nues. D'accord, on perdrait les emplacements prestigieux offerts par les casques et les combinaisons (le côté guerrier, poil aux pattes et pue-la-sueur, si vous voyez ce que je veux dire) qu'ils offrent à la réclame. Mais cela pourrait être compensé par les peignoirs que revêtiraient les concurrentes avant et après la course. Et pendant? Des tatouages ou des décalcomanies bien placées résoudraient le problème. Je gage que certains emplacement coûteraient plus cher que d'autres.
Les vroum-vroumistes seraient-ils donc exonérés de toute responsabilité dans la production de CO2? Pourtant fabriquer des bagnoles et des motos qui ne semblent servir qu'à tourner sur des circuits ou circuler sur des parcours fléchés, les transporter, bétonner quelques hectares, faire autour de tout ça le battage indispensable, puis faire tourner ces bolides, les filmer, diffuser les films, produire des magazines en couleur pour en parler, consomme des quantités d'énergie non négligeables.
La seule utilité des sports mécaniques n'est pourtant que publicitaire: vanter les mérites d'une quantité de produits propres à accélérer le réchauffement de l'atmosphère ou dont beaucoup n'ont qu'un très lointain rapport avec l'automobile quand ils ne sont pas incompatibles avec son usage raisonnable (bière et autres alcools pour ne citer qu'eux) et parer ce qui n'est somme toute qu'un moyen de transport d'un prestige frelaté et même source de danger car il fait la promotion de la conduite "sportive".
Les véhicules, ceux qui les conduisent, les entretiennent ou tout simplement les entourent sont transformés en emplacements d'affichage. On peut en dire autant des endroits où ils roulent, des écrans où on les voit tourner et des spots publicitaires diffusés avant, pendant et après.
Compte tenu du public que racolent ces sports mécaniques, on aurait le même impact avec des courses de femmes nues. D'accord, on perdrait les emplacements prestigieux offerts par les casques et les combinaisons (le côté guerrier, poil aux pattes et pue-la-sueur, si vous voyez ce que je veux dire) qu'ils offrent à la réclame. Mais cela pourrait être compensé par les peignoirs que revêtiraient les concurrentes avant et après la course. Et pendant? Des tatouages ou des décalcomanies bien placées résoudraient le problème. Je gage que certains emplacement coûteraient plus cher que d'autres.